Line Marie Laurin : en profiter pour remettre à la communauté
Semaine de l’action bénévole, du 15 au 21 avril
« Le bénévolat, c’est aider sans rien attendre en retour, parce qu’il y a un besoin quelque part, par exemple dans les loisirs, en vie communautaire, dans le domaine du sport, là où l’on se sent interpellé, appelé, là où l’on se sent utile », explique la présidente du Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand, Line Marie Laurin.
Enfant unique, Line Marie Laurin a été aidante naturelle pour ses parents. Avant son arrivée à Saint-Basile-le-Grand, elle n’avait jamais fait de bénévolat : « Je ne savais même pas ce que c’était! À Saint-Basile, je connaissais une seule personne, Colette Gagnon. Alors, je suis venue ici, au Centre de bénévolat, afin de remplacer à l’accueil pendant deux semaines. Cette » courte période » dure maintenant depuis 10 ans! Je me suis sentie utile, je me suis sentie grandir grâce à cette expérience », d’expliquer madame Laurin.
De préposée à l’accueil, la bénévole s’est également impliquée, ou s’implique encore aujourd’hui, à la coordination, à la comptabilité, au transport médical, aux paniers de légumes, ainsi qu’au branchement des appareils Lifeline. Depuis 2007, Line Marie Laurin est présidente du conseil d’administration du Centre de bénévolat.
Mais son implication bénévole ne s’arrête pas là. Elle donne aussi de son temps en tant que vice-présidente au Club Richelieu Saint-Basile-le-Grand, et ce, depuis 2009. « C’est un bel organisme qui a deux objectifs importants : la défense de la langue française et l’aide à la jeunesse. Il a été fondé il y a 30 ans, pratiquement en même temps que le Centre de bénévolat. C’est pourquoi c’est un collaborateur naturel de ce dernier. C’était tout à fait naturel pour moi d’y aller lorsqu’on a fait appel à mes services. »
Mais qu’est-ce que ça apporte de s’impliquer de la sorte, de donner de son temps, sans ne jamais rien recevoir en retour? « Je me sens utile. J’ai eu la chance d’avoir reçu beaucoup de mes parents et de la société; je n’ai jamais connu de coup dur dans la vie et j’ai toujours l’énergie, alors pourquoi ne pas en profiter pour remettre à la communauté ce que j’ai reçu? »
Selon Line Marie Laurin, sans le bénévolat dans sa vie, sans devenir bénévole, elle aurait été tournée davantage vers elle-même et ses besoins personnels. Elle aurait été aussi plus égoïste, et moins patiente. Le bénévolat lui a plutôt permis de se sentir concernée par ce qui se passe autour d’elle.
Que ce soit parce que vous êtes un nouveau citoyen, pour rester actif, ou encore chasser l’ennui ou sortir de votre retraite, il y a toujours une raison pour chacun de faire du bénévolat. « Selon moi, si quelqu’un n’est pas attiré par le bénévolat, c’est seulement parce qu’il n’a toujours pas trouvé ce en quoi il peut donner de son temps. Selon nos intérêts, nos atomes crochus, il y a quelque chose qui peut nous conduire au bénévolat », de poursuivre la présidente du CA.
Enfin, madame Laurin estime que pour devenir un bon bénévole, il faut avoir ces trois qualités : l’écoute, le savoir lâcher prise, ainsi que la patience.
