Encore 40 000$ pour atteindre l'objectif

Campagne de financement de la paroisse Saint-Basile-le-Grand

Lancée en juillet, la campagne annuelle de financement de la Fabrique de la paroisse Saint-Basile-le-Grand entame allègrement la dernière étape de cet appel à la solidarité qui se terminera le 31 décembre. Avec un objectif de départ de 170 000 $, la cueillette de fonds a déjà permis de récolter un montant de 122 000 $, incluant les recettes provenant des quêtes dominicales qui ont généré, à elles seules, un montant de 15 000 $ jusqu’à maintenant. À ce stade-ci, la Fabrique note un recul significatif par rapport aux résultats enregistrés l’an dernier, à pareille date.

Commentant brièvement les résultats enregistrés à ce jour, le marguillier Gilles Monette, responsable de l’organisation de la campagne, profite de l’occasion pour inviter les paroissiens à se montrer généreux par les temps qui courent, alors que la paroisse traverse un moment particulièrement difficile en ce qui a trait à ses revenus. « Nous assistons à un désintéressement général, non seulement chez nous, mais à la grandeur du Québec, à l’égard de l’Église, à la faveur d’une mouvance vers la laïcité, ce qui fait que les paroisses ont de plus en plus de difficultés à survivre. Et c’est évidemment le cas de notre paroisse, et de plus en plus! » de commenter le marguillier.

Évoquant certaines réparations majeures, comme la restauration des dix fenêtres de l’église dont les cadrages de bois se sont littéralement désagrégés au fil des ans, le responsable de la campagne énumère une liste de travaux à entreprendre dans le très court terme, au risque d’assister à une détérioration encore plus sévère qui pourrait compromettre la structure même des bâtisses à jamais : le remplacement de la tuile de recouvrement du plancher de l’église, le rafraîchissement des murs de l’intérieur, le remplacement du bardeau d’asphalte de la toiture du presbytère qui n’a pas été refaite depuis plus de 50 ans, le remplacement des fenêtres du presbytère également, le remplacement du système de chauffage, et non le moindre, la restauration du Calvaire, situé dans le cimetière, qui se trouve dans un état de décrépitude avancée. Les coûts de ces travaux peuvent atteindre largement les 100 000 $, selon une estimation sommaire.   

Frais de fonctionnement préoccupants pour la Fabrique

L’Assemblée de fabrique, une sorte de conseil d’administration formé de six marguilliers et d’une présidente, madame Josée La Forest, et de notre curé, Jean-Claude Boudreau, doit faire face à des frais de fonctionnement qui avoisinent les 275 000 $ par année, et dont le chauffage constitue à lui seul un poste névralgique, avec des coûts annuels de près de 20 000 $. À noter qu’à ce montant rien n’est prévu dans les budgets pour de la restauration ou des réparations. « C’est précisément là que se situe le point névralgique de notre démarche en sollicitant annuellement nos paroissiennes et paroissiens », d’ajouter M. Monette.

Relance téléphonique pour la dernière étape de la campagne

Pour toutes ces raisons, la Fabrique a recours, de nouveau cette année, à la relance téléphonique afin d’accompagner la démarche de la campagne annuelle de financement pour s’approcher le plus possible de l’objectif de départ de 170 000 $. Jusqu’à maintenant, un total de 525 donateurs se sont manifestés et appuient généreusement les efforts de la Fabrique pour boucler le budget de fonctionnement de l’ordre de 275 000 $. Les autres sources de revenus proviennent des recettes générées par la tenue des cérémonies religieuses, la vente des lampions, l’enseignement de la catéchèse où près de 200 fidèles participent à toutes sortes d’activités.

La relance téléphonique est assurée depuis six ans par une maison spécialisée en traitement de la sollicitation philanthropique, au cours de laquelle, pendant une douzaine de jours, des personnes spécialisées en ce domaine effectuent environ 3 000 à 4 000 appels auprès des paroissiens.