Remettre le pied à l’étrier

Depuis la fin du mois d’octobre, la communauté équestre en zone rouge se réjouit de pouvoir se remettre en selle.

Le gouvernement permet les leçons privées à un seul client ou à des clients résidant à la même adresse en zone rouge. « Il s’agit d’une excellente nouvelle pour toute la communauté équestre », a exprimé la fédération Cheval Québec.

Du côté du centre équestre Belle Rivière à Sainte-Julie, qui attire une clientèle diversifiée de la région, on dit pouvoir jouir d’une « belle saison hivernale d’entraînement intérieur avec tous (les) merveilleux élèves et cavaliers », mais on admet que les mesures sanitaires instaurées rendent les conditions bien différentes : « Nous avons une si belle communauté et nous voulons le dire à voix haute. Une communauté de gens qui nous manquent tous les jours parce que nous ne pouvons plus (les) voir tous ensemble rire et vivre ces beaux moments en famille. Nous ne prenons plus rien pour acquis et profitons de chaque moment. »

« (…) on en a plein les bottines. » – Martyne Prévost

Plus loin, à l’École d’Équitation du Centre équestre de Chambly, on offre une variété de services qui ont dû être adaptés au contexte sanitaire. « Nous ne sommes pas un centre comme les autres, on offre aussi un programme Sport-études et un programme collégial. », explique  Martyne Prévost, directrice générale. « On ne suit pas les mêmes règles que tout le monde. En ce moment, on en a plein les bottines. » Elle se dit satisfaite des mesures prises par le gouvernement pour soutenir les centres équestres. « Il y a beaucoup d’aide financière pour les entreprises, et beaucoup de compréhension. C’est sûr que c’est difficile pour tout le monde, mais beaucoup de choses ont été mises de l’avant, tant aux niveaux fédéral que provincial. En ce qui concerne les centres équestres, les équipes sont souvent assez petites, ce qui rend cela plus facile. Mais on a quand même dû fermer plusieurs mois cette année. »

Des mesures de sécurité supplémentaires quand à l’entretien des chevaux impliquent « des seaux et de l’eau savonneuse. Après chaque cours, il faut nettoyer la porte du boxe, la sangle, la selle et la bride, le cheval lui-même là où on l’a touché. On nettoie régulièrement les salles de bain, on prend la température à la porte. Bref, on prend pas mal de mesures. »

Selon la réglementation gouvernementale communiquée par Cheval Québec aux membres de la communauté équestre, le port du masque est obligatoire pour les personnes de 10 ans et plus (clients, accompagnateurs de clients, compétiteurs, visiteurs et spectateurs) lorsqu’elles se trouvent dans un lieu intérieur (écurie, manège intérieur, etc.), lorsqu’elles ne sont pas seules. Il n’est toutefois pas nécessaire lors de la pratique d’activités équestres à cheval ou attelé, ni pour les participants des camps de jour. Chaque employeur met en place un protocole que ses employés, bénévoles et contractuels doivent respecter. Les propriétaires d’installations et organisateurs d’activités et compétitions équestres sont responsables d’y refuser l’accès aux personnes qui ne s’y conforment pas.

Question aux lecteurs :

Pratiquez-vous une discipline sportive encadrée et permise en zone rouge ?