Danielle Arsenault, bénévole pour l’amour du sport
Semaine de l’action bénévole
Pour la Grandbasiloise Danielle Arsenault, c’est l’aspect du « donnez au suivant » qui l’incite à s’impliquer bénévolement.
« J’ai tellement reçu de mes propres entraîneurs et de mon sport, qu’il me semble tout à fait dans l’ordre des choses de transmettre ma passion aux jeunes, dont font partie mes enfants », explique au journal Les Versants Danielle Arsenault.
Le sport de Danielle Arsenault, « sa passion », comme elle le souligne, est le basketball. Elle a pratiqué cette discipline pendant de nombreuses années. Elle a fait ses débuts sur le terrain à l’âge de 12 ans, et elle a cessé ses activités de basketteuse à 45 ans. Entre ces deux époques, elle a driblé lors de ses études universitaires et elle a également joint une ligue senior à Montréal. « J’ai même joué pendant que j’étais enceinte », observe-t-elle.
« J’ai tellement reçu de mes propres entraîneurs et de mon sport, qu’il me semble tout à fait dans l’ordre des choses de transmettre ma passion aux jeunes, dont font partie mes enfants. » -Danielle Arsenault
Mais l’amour que Danielle Arsenault porte au basketball va bien au-delà de la compétition entre équipes. Elle souhaite aussi enseigner, partager, transmettre sa passion aux autres. C’est la raison pour laquelle elle a déjà créé des cours de basketball le dimanche matin à Saint-Basile-le-Grand. Elle a aussi proposé son expertise à l’organisation des Cougars, l’Association de basketball de Saint-Bruno-de-Montarville, pendant plusieurs années : « J’ai entraîné tour à tour les formations de ma fille et de mon garçon chez les Cougars pendant plusieurs années. » Elle a également été entraîneuse pour le club de sa fille pendant trois ans à l’École internationale de McMasterville.
Aujourd’hui, Danielle Arsenault se retrouve sur les lignes du terrtain pour une deuxième année auprès de l’équipe scolaire de son fils, à l’École secondaire Polybel de Beloeil. L’établissement propose un programme de concertation en basketball.
« En fonction des équipes dans lesquelles je jouais, le basketball m’a tout donné jusqu’à l’université. J’ai connu des entraîneurs exceptionnels. Ce sport m’a permis de voyager au Canada et en Europe. Grâce au basket, j’ai connu un parcours très formateur », de mentionner Danielle Arsenault.
Du basketball à la course à pied
Mais les actions bénévoles de cette Grandbasiloise ne se limitent pas au sport du ballon-panier. Depuis maintenant 10 ans, Danielle Arsenault organise dans les rues de sa municipalité le Défi Familles en forme. Le prochain aura lieu le dimanche 20 mai, avec des parcours de courses à pied de 1, 2, 5 et 10 km.
Ce qui est devenu davantage qu’un simple rendez-vous annuel à Saint-Basile-le-Grand, mais plutôt une tradition, le Défi Familles en forme rassemble petits et grands de la région afin de les conscientiser à l’activité physique. « Je suis contente de constater que les gens reviennent en grand nombre année après année. Le Défi Familles en forme, c’est ma contribution à ma communauté. Je fais courir du monde, en particulier les jeunes de mon quartier et ceux des environs, et aussi les familles », dira-t-elle en entrevue.
Les bénéfices qu’elle en retire? Peu, personnellement, mais elle est toujours très émue de voir des enfants de 4, 5, 6, même 10 ans, franchir le fil d’arrivée avec papa, maman ou grand-papa, le sourire aux lèvres, le sourire du gagnant, de celui qui a accompli une étape importante, de celle qui a réussi son objectif : « La course, c’est bon pour l’estime de soi et la confiance en soi. Ça donne des jeunes plus équilibrés, qui deviendront des adultes équilibrés. »
Prendre part à cette course permet aussi aux parents de vivre une « incroyable expérience avec leurs enfants ».
Le bénévolat attire le bénévolat
Danielle Arsenault n’est pas seule autour de son Défi Familles en forme, et elle le répète à plusieurs reprises, car elle compte sur plusieurs autres bénévoles qui sont là depuis les débuts. Certains membres de son comité organisateur sont là depuis 10 ans. Elle ajoute : « Il y a aussi la plupart de nos enfants qui s’impliquent depuis 10 ans. Quand ils ont commencé, ils étaient au primaire et maintenant, ce sont des ados et des adultes en devenir qui viennent avec leur groupe d’amis, qu’ils convainquent chaque année. Des jeunes qui contribuent à la cause. »
QUESTION AUX LECTEURS :
Le sport vous permet-il de pratiquer le bénévolat?