La vente de livres d’occasion devenue un événement familial
Société d’histoire de Saint-Basile-le-Grand
Le mois dernier, la Société d’histoire de Saint-Basile-le-Grand (SHSBLG) tenait sa deuxième vente annuelle de livres d’occasion pendant les Journées de la culture. L’activité avait été conçue à l’origine comme une source de financement, un peu parallèle aux activités propres à une société d’histoire. Elle a cependant pris des proportions et connu un engouement qui dépasse la seule dimension pécuniaire.
La vente de livres étonne en premier lieu par son ampleur. « Nous avions environ 300 caisses de livres en vente, de toutes catégories, disposées en trois sites de vente à l’aréna, de commenter Richard Pelletier, président de la SHSBLG. Une telle vente se prépare pendant 52 semaines. Les livres sont collectés une fois par semaine, ils sont ensuite triés et classés au fur et à mesure. Les deux jours de vente sont l’aboutissement d’un long et patient travail bénévole. » Les livres sont vendus à prix très bas, en moyenne moins d’un dollar, un grand nombre étant dans un état quasi neuf, d’autres ayant connu le passage de plusieurs paires d’yeux.
Les journées de vente attirent un grand nombre de curieux et d’acheteurs. Les bénévoles sur place sont assez nombreux pour conseiller et servir ces visiteurs. Les bénévoles ressortent de ces journées quelque peu fatigués, mais aussi la tête remplie de belles anecdotes. Comment oublier le visage radieux d’une toute jeune fille qui découvre qu’elle peut offrir un si beau cadeau d’anniversaire à sa mère pour 2 $? Cette dame qui découvre dans un vieil album sa photo d’étudiante, avec ses amies d’antan, chez les Sœurs grises? Ces bouts de chou qui serrent maladroitement contre eux de beaux livres illustrés qu’ils ont hâte de feuilleter et refeuilleter à la maison? Cette maman qui achète un sac plein de trésors pour son jeune enfant et revient le lendemain avec ses neveux et nièces pour renouveler l’expérience? Ces lecteurs avertis qui font provision d’ouvrages d’auteurs connus ou moins connus, le très bas prix permettant de risquer de belles découvertes? Tous ces livres qui s’ennuyaient et prenaient poussière sur des rayons retrouvent une nouvelle vie.
Jean-Louis Durocher, vice-président de la Société d’histoire, ajoute : « Sans en être conscients au départ, nous avons créé un événement qui est dorénavant attendu. Nous rassemblerons bientôt nos bénévoles afin d’identifier des pistes d’amélioration et surtout afin d’assurer la pérennité de ce qui est devenu une sorte de « fête du Livre ». »
La Société d’histoire poursuit sa cueillette de livres par l’intermédiaire de la bibliothèque Roland-LeBlanc et les dons de citoyens, dons recueillis au comptoir de cette même bibliothèque; elle accueille avec plaisir les bénévoles qui souhaitent s’impliquer dans l’une ou l’autre de ses activités. On peut la rejoindre au 450 653-7051 ou à info@shsblg.org.