Désolante mauvaise foi!
Dans une lettre récemment publiée dans ces pages, quelqu’un qualifiait la défense de la nature contre des gens s’en permettant la destruction pour de grosses sommes de « cirque enfantin ». J’aimerais savoir en quoi le respect des valeurs typiquement montarvilloises telles que le respect de l’environnement mérite un tel qualificatif? Qui est encore à ce point inconscient pour ne pas constater la perte graduelle aux mains des promoteurs de ce que notre ville a de plus précieux : ses espaces boisés et ses terres humides?
Il est important d’affirmer haut et fort que pour nous, stopper le développement de nos espaces forestiers et de nos terres humides ne relève pas d’« opportunisme politique » ou de « démagogie », mais d’une conviction profonde. Nous n’avons plus le choix! À ce sujet, le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) est on ne peut plus clair quand il désigne le Boisé des Hirondelles, la forêt des Sacrés-Cœurs et les terres humides au sud de la 116 comme étant en plein cœur du corridor forestier dont le maintien de l’intégrité est l’une des cinq grandes priorités. Le projet du sénateur Massicotte ne respecte en rien les critères du PMAD, lequel, doit-on le rappeler, a été entériné et signé par le maire de Saint-Bruno lui-même.
Loin d’être un « petit groupuscule », ce sont plus de mille personnes à Saint-Bruno, et des dizaines de milliers dans la région, qui entendent protéger ce boisé, et ce, sans avoir à en faire l’acquisition. D’ailleurs, les seuls à jamais avoir évoqué l’achat de ce boisé aux frais des Montarvillois sont Claude Benjamin et son Alliance, pas nous.
En terminant, j’invite toute personne qui aimerait en connaître plus sur ce que nous considérons comme capital pour l’avenir de Saint-Bruno à nous rencontrer, Michèle Archambault et moi-même. Je les assure que nous serons d’abord d’une grande écoute, et qu’ensuite nous saurons leur présenter non pas notre point de vue seulement, mais celui de nombreux Montarvillois et Montarvilloises pour qui la sauvegarde de l’environnement est devenue, à juste titre, un enjeu incontournable.
Martin Murray
Chef du Parti montarvillois