Plus de 350 cerfs au mont Saint-Bruno

Le journal Les Versants a appris qu’il y a 353 cerfs de Virginie dans le parc national du Mont-Saint-Bruno. La Sépaq a toujours l’intention d’en réduire la population. 

« La Sépaq a fait connaître son intention de mener une intervention afin de réduire la population de cerfs à l’intérieur des limites [du parc national] du Mont-Saint-Bruno », commente le responsable des relations avec les médias à la Sépaq, Simon Boivin.

Inventaire

Il y a quelques mois, un hélicoptère a été aperçu à basse altitude au-dessus de la montagne afin de réaliser l’inventaire du nombre de cerfs. Selon la conseillère municipale du district 6, Hélène Ringuet, « la Sépaq a un plan d’action qui est prêt. Ça s’en vient, ça chemine. Plusieurs choses ont été faites, entre autres un décompte afin de connaître la population exacte. Il y a plusieurs foyers : la montagne, le bas de la montagne et un peu plus loin, derrière la route 116. On veut avoir les chiffres exacts, le nombre de chevreuils…». Au moment d’écrire ces lignes, ce « chiffre exact » est fixé à 353 bêtes.    

Des inventaires aériens ont été menés par le ministère de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) à l’hiver 2022-2023. Ils ont permis d’identifier 353 cerfs dans le parc national du Mont-Saint-Bruno et son environnement immédiat. 

« On veut avoir les chiffres exacts. » – Hélène Ringuet

Plus de 430 à Boucherville

L’initiative a été réalisée aussi dans le parc national des Îles-de-Boucherville et son environnement immédiat. Un inventaire de 436 chevreuils a été dénombré.   

« La Sépaq a fait connaître son intention de mener une intervention afin de réduire la population de cerfs à l’intérieur des limites des parcs nationaux du Mont-Saint-Bruno et des Îles-de-Boucherville afin de préserver le milieu naturel », rappelle Simon Boivin. 

Or, une modification réglementaire retarde le projet. Ce changement doit être réalisé par le MELCCFP pour permettre la réalisation de l’opération, prévue pour l’automne 2023.      

« Il s’agit d’une opération inédite et complexe dans des parcs nationaux en milieu urbain qui nécessite une planification rigoureuse, insiste M. Boivin. Le plan d’intervention pour la protection du milieu naturel de la Sépaq, qui définira les modalités de l’opération, ne pourra être complété avant que l’environnement réglementaire ait été modifié. »