Plan Nous entre Saint-Bruno et le Nunavik: jumelage par le voyage

Voyager dans le Nord-du-Québec afin de découvrir les enjeux liés à la conservation de la nature dans cette partie de la province, c’est ce que propose SNAP Québec dans le cadre du « Plan Nous ».

La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), avec le soutien de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville, ouvre du 23 mars au 21 avril un appel de candidatures pour participer au « Plan Nous ». Ce programme vise à réaliser un jumelage entre des communautés du nord et du sud de la province. 

Le Plan Nous s’adresse aux résidants des municipalités adhérentes au Fonds des municipalités pour la biodiversité (Fonds MB) initié par la SNAP Québec et la Fondation de la faune du Québec en 2017 avec l’appui financier du gouvernement du Québec. 

Le Plan Nous vise à tisser des liens et à créer des corridors humains à travers la rencontre de représentant(e)s de communautés situées aux antipodes du territoire québécois. Le Plan Nous a pour but de faire découvrir la richesse de nos paysages et de valoriser la diversité bioculturelle du Québec. 

21 avril

C’est la date limite pour s’inscrire et courir la chance de découvrir les milieux naturels du Nunavik grâce auPlan Nous

Une expérience unissant nature et culture

Ce programme de jumelage vise à permettre à un citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville de partir à Kangiqsualujjuaq pendant neuf jours, soit du 29 juillet au 6 août. 

Tous les frais de déplacement et de séjour sont pris en charge par la SNAP Québec. Le but de cette expérience est de permettre à la personne qui sera sélectionnée de mieux saisir les défis de conservation de la diversité bioculturelle dans ce territoire nordique.

Appel de candidatures 

Les citoyens de Saint-Bruno-de-Montarville âgés de 18 ans et plus qui sont intéressés à vivre une expérience d’immersion bioculturelle dans le Nord-du-Québec sont invités à soumettre leur candidature en remplissant le formulaire publié en ligne sur stbruno.ca/plan-nous avant le 21 avril. La personne retenue sera sélectionnée en fonction des réponses fournies dans le formulaire et à la suite d’une entrevue.

La personne sélectionnée deviendra ambassadeur du Plan Nous. Quelques mois après son retour de voyage, elle fera part de son expérience à l’occasion d’une conférence publique. 

Pour le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Ludovic Grisé-Farand, cette idée est « très bien. Elle offre l’opportunité à notre Ville d’être parmi les trois villes hôtesses, en plus de permettre aux citoyens d’en apprendre plus et de voyager au Nunavik ».

Liée à la préservation

Saint-Bruno est liée intimement à la préservation des espaces de biodiversité, notamment en tant que deuxième ville à avoir adhéré au Fonds des municipalités pour la biodiversité, lancé en 2017. Il a pour objectif de mener une lutte aux changements climatiques par des mesures concrètes afin de préserver l’environnement et la biodiversité. 

La ville compte également plusieurs milieux naturels, comme le parc national du Mont-Saint-Bruno, qui a comme vocation de préserver les territoires forestiers dans le milieu urbain. Il est également permis pour les visiteurs de pratiquer diverses activités sportives tout en respectant et en découvrant les milieux naturels fragiles qui font partie intégrante de la montagne.

L’implication des municipalités participant à ce fonds est un investissement de l’équivalent d’un dollar par ménage ou unité de taxation. Cette somme d’argent permet de réaliser des projets de protection des milieux naturels en collaboration avec des partenaires du milieu.

SNAP Québec est un organisme qui travaille à la création d’un réseau d’aires protégées à travers la province, afin d’assurer la protection à long terme de la forêt boréale, du Grand Nord, du Saint-Laurent et des écosystèmes qui abritent nos espèces menacées. Il veille également à la bonne gestion des aires protégées existantes.

C’est une deuxième édition pour ce programme, qui a commencé en 2021. L’an dernier, c’est une résidante de Boucherville qui avait pu effectuer le voyage au Nunavik. Avocate en droit de l’environnement, Andréane Lemay-Mercier est titulaire d’un baccalauréat en relations internationales et droit international, d’un baccalauréat en droit et d’une maîtrise en droit de l’environnement, développement durable et sécurité alimentaire. (GP)