Aucun risque pour la Ville de Saint-Basile-le-Grand
Déversement de diesel dans les égouts
Le 23 janvier, vers 13 h 30, les pompiers de Saint-Basile-le-Grand, les policiers de Richelieu – Saint-Laurent et la Ville sont intervenus au coin du boulevard du Millénaire et de la route 116 lorsqu’un camion à ordures a accidentellement percé son réservoir contenant du diesel
Le réservoir de ce camion à ordures n’a pas résisté à un choc accidentel avec un bloc de béton en sortant du centre commercial place de la Gare à Saint-Basile. L’engin, pouvant avoir 250 litres, a déversé près de 200 litres de diesel. Après la collision, le carburant s’est déversé dans la rue et dans les égouts. Les pompiers se sont rapidement déplacés sur les lieux. « On a très vite mis de l’absorbant pour récupérer le carburant. À date, le diesel n’aurait même pas été détecté dans les canalisations. Il faut dire qu’on ne parle pas ici de millier de litres de carburant répartis dans l’environnement », a indiqué Alexandre Tremblay, directeur du Service de sécurité incendie de la Ville de Saint-Basile-le-Grand.
Une heure plus tard, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québe est arrivé sur les lieux pour constater des dégâts jugés facilement controlable. La Ville de Saint-Basile n’a pas eu non plus d’inquiétude particulière à la suite de l’incident. « On parle d’une petite quantité de carburant, annonce Jean-Marie Beaupré, directeur général de la Ville. Les frais qui ont été générés à la suite de ce déversement seront assumés par l’entrepreneur. »
Pas d’inquiétude
« Le déversement s’est produit sur 400 mètres, entre le choc et l’arrêt du véhicule. Le diesel aurait pu se déverser dans deux regards d’égout sur le boulevard du Millénaire, mais ils étaient gelés. Deux camions de pompage ont récupéré cependant 180 litres d’eau huileuse dans le fond des regards. Tout a été dégraissé par la suite. Il n’y a pas eu de migration d’eau vers la station d’épuration », a expliqué Jean-François Ouellet, biologiste auprès du ministère de l’Environnement.
« Lorsqu’il y a un déversement de carburant dans les égouts, d’abord on le sent : une fois l’odeur détectée, il est possible de remonter à la source de la contamination. On remonte ainsi parfois à des résidences qui ont des réservoirs de mazout qui fuient. Pour le déversement de vendredi, il n’y a eu aucune trace de détectée », indique-t-on à la Régie intermunicipale d’assainissement des eaux usées de Saint-Bruno et Saint-Basile. La station d’épuration, située à Saint-Basile, a des étangs de décantation aérés où les bactéries mangent pendant 25 jours tous les contaminants dans l’eau. Une fois traitée, l’eau est renvoyée dans la rivière Richelieu.
Enquêtes à Longueuil sur le déversement de diesel
L’enquête du ministère de l’Environnement se poursuit à Longueuil, à la suite du déversement de 28 000 litres de diesel dans le réseau d’aqueduc touchant les villes de Longueuil, Saint-Hubert, Boucherville et Saint-Bruno-de-Montarville. L’enquête porte, entre autres, sur les volumes de diesel qui auraient été rejetés dans le fleuve Saint-Laurent, a précisé Jean-François Ouellet.