Le Parti montarvillois prend le pouls des citoyens

Le Parti montarvillois a profité de l’été pour commencer son porte-à-porte, en vue de la campagne électorale qui s’amorcera à la mi-septembre. Le chef du parti, Martin Murray, et ses candidats étaient sur le terrain dès le mois de juin afin de connaître les besoins et préoccupations des Montarvillois.

Selon les commentaires reçus, les centaines de Montarvillois rencontrés seraient insatisfaits de l’augmentation des taxes, des dépenses et de la dette de la Ville, alors que d’autres auraient manifesté plus d’inquiétude quant à la sécurité dans les rues, à la protection des milieux naturels, au développement, à la gestion et à la qualité des infrastructures.

« Des lignes de force et quelques consensus se dégagent de ces divers sujets discutés. Entres autres, concernant nos terres humides et nos espaces boisés. Une forte majorité de gens nous ont clairement dit s’être installés à Saint-Bruno d’abord pour retrouver un coin de campagne près de la ville, souligne M. Murray. Or, avec la prolifération de constructions à laquelle on assiste en ce moment, le citoyen montarvillois craint de perdre cette richesse unique à laquelle il tient. »

Marilou Alarie, candidate dans le district no 6, et Michèle Archambault, conseillère élue du district no 8, abondent en ce sens : « Il ne faut pas tenir nos milieux naturels pour acquis. Ils font l’objet de beaucoup de convoitise et pas toujours pour les bonnes raisons. C’est pourquoi nous voulons tant en assurer la protection. » Mme Alarie ajoute : « Comme certains de mes collègues, c’est d’abord ce dossier qui m’a poussée en politique. Je suis une simple citoyenne qui aime la ville où elle est née, et qui entend tout faire pour qu’elle se développe dans le respect de ses richesses. J’ai pu constater de visu que les citoyens de mon district partagent mon avis. »

Mme Archambault, de son côté, a perçu chez ses concitoyens le désir que l’on se dote d’un « vrai » plan d’aménagement du territoire. « Les gens ne le disent pas comme ça, parce qu’après tout, bien peu d’entre eux connaissent la terminologie exacte de ces dossiers, et c’est normal. Mais quand on nous parle de travail plus réfléchi, de développement encadré ou de réalisations qui incluraient les citoyens dans le processus décisionnel, c’est de ça qu’on parle. »

Pour Martin Murray, le travail ne fait que commencer. « Nous avons élaboré un ensemble de priorités qui nous ont été largement inspirées par ce que nous ont dit les citoyens rencontrés au cours de l’été. L’une de nos priorités est de rompre complètement avec un modèle d’administration qui a fait son temps. Plusieurs citoyens ont dit souhaiter la disparition des décisions en vases clos et du manque de transparence. »

Le Parti montarvillois travaillera, dans les semaines à venir, à peaufiner sa plate-forme, selon les informations notées. Le tout ne sera dévoilé qu’au déclenchement officiel de la campagne, le 19 septembre. (OW)