Un retour à la normale pour le Comiccon de Montréal

Le Comiccon de Montréal revient cette année avec sa formule traditionnelle, de ce vendredi 8 au dimanche 10 juillet, au Palais des congrès. Entrevue avec le directeur de la programmation, le Montarvillois Cliff Caporale.

La culture populaire attire les foules. Puis le Comiccon de Montréal est de plus en plus prisé par les amateurs.

En 2009, le Comiccon a attiré entre 2000 et 3000 curieux à Montréal. Trois ans plus tard, en 2012, 30 000 personnes franchissaient les portes du Palais des congrès. Enfin, le dernier rendez-vous tenu de façon normale à ce jour, celui de 2019, a reçu 60 000 visiteurs sur 3 jours. Au moment d’écrire ces lignes, la vente de billets va bon train. « On s’attend à un achalandage plus élevé encore que 2019. Il y a beaucoup d’achats en ligne; les gens ont conservé cette bonne habitude acquise durant la pandémie. On remarque aussi une hausse pour l’achat de billets en Ontario et aux États-Unis », mentionne, ravi, Cliff Caporale.

« On s’attend à un achalandage plus élevé encore que 2019. » – Cliff Caporale

Selon lui, la culture a changé au cours des vingt dernières années. Surtout depuis l’arrivée au cinéma des super-héros tels Spider-Man, les Avengers, les X-Men… « C’est maintenant ‘’cool’’ d’être ‘’geek’’ », rappelle M. Caporale.

L’édition 2022 du Comiccon de Montréal s’apprête à accueillir une brochette d’invités représentant toutes les sphères de la culture populaire : fiction fantastique, science-fiction, comic books… Notamment les invités d’honneur et autres têtes d’affiche comme Malcolm McDowell (Orange mécanique, Star Trek Generations), Dave Foley (Kids in the Hall, NewsRadio, Will & Grace), Matthew Lewis et Bonnie Wright (Harry Potter), Robert Patrick (Terminator 2 : le jugement dernier, The X-Files, Peacemaker), le lutteur de Marieville de la WWE, Kevin Owens, et beaucoup d’autres. Clive Standen (Vikings), entre autres, a récemment été ajouté au programme.

Quand on lui demande de commenter la programmation qu’il met sur pied avec son équipe, le Montarvillois ne se cache pas pour dire qu’il est heureux de ce à quoi les amateurs auront droit. « Je suis très content! Par contre, c’est l’une des programmations les plus difficiles dont nous ayons eu à venir à bout. Nous commençons à planifier les choses en avance, en décembre, janvier, février. »

Or, rappelons-nous que le Québec était alors plongé dans une autre vague de COVID-19. « C’était difficile de se faire dire oui. Il y avait toute la question des vols, des frontières… Tout un défi, poursuit Cliff Caporale, qui évoque aussi des difficultés pour réserver les hôtels. Le repêchage de la Ligue nationale de hockey, à Montréal cette année, se déroule la même fin de semaine que nous. C’est un autre grand défi. »

Comme la COVID-19 n’est jamais bien loin depuis son arrivée, le directeur de la programmation du Comiccon confie que certains des invités insistent pour qu’il y ait une protection (masque, plexiglas…) entre eux et les visiteurs qui les approcheront pour une photo ou un autographe. « Je dirais que c’est le cas d’environ 20 % de nos invités. »

QUESTION AUX LECTEURS :

Qu’est-ce qui vous attire dans la culture populaire?