Quelques minutes d’histoire avec les capsules vidéos de nos villes

Saint-Bruno s’est lancée dans la production de multiples contenus vidéos, qui racontent en détails certains éléments particuliers à la vie montarvilloise.

Les réseaux sociaux sont de plus en plus présents dans la société. Nos villes s’y sont mises et elles ont maintenant le défi de garder les utilisateurs intéressés par les contenus qu’elles produisent. La lutte est difficile, avec la panoplie de productions qu’il est désormais possible de trouver en un clic ou une pression du doigt sur l’écran. 

Il faut donc trouver des éléments uniques, qui vont se démarquer du lot. À Saint-Bruno, les capsules permettent parfois de comprendre un peu mieux comment se produisent certaines choses assez simples dans la ville. Le déneigement a d’ailleurs sa capsule, avec 1 minute 45 secondes qui lui sont consacrées pour que les citoyens comprennent les multiples détails d’une opération à l’échelle de la Ville. 

Patrimonial

C’est également par l’entremise de ces courtes vidéos que sont données des informations liées au patrimoine de la municipalité. 

À date, Saint-Bruno en a publié 6, qui portent sur des thèmes divers. On retrouve entre autres un épisode lié à la création du parc national, un autre qui traite de Gérard Filion et un autre encore qui aborde le cercle des fermières de la municipalité. 

Pour raconter les différents récits, la Ville a choisi d’inviter diverses personnalités liées à l’histoire de la ville ou encore des employés municipaux qui y ont œuvré. 

La capsule portant sur Gérard Filion a par exemple été racontée avec l’un des fils du défunt maire, Pierre Filion. Les 4 minutes 26 permettent aux spectateurs de mieux connaître un maire qui a marqué la Ville, mais dont on ne voit pas forcément l’héritage en s’y promenant. 

L’homme a notamment été directeur du journal Le Devoir, en plus de faire partie des instigateurs de la Commission Parent et au niveau plus local de faire déménager le vieux presbytère de la Saint-Bruno pour en faire un centre culturel. 

L’épisode portant sur la création du parc national du Mont-Saint-Bruno a de son côté été créé en y intégrant une entrevue réalisée avec celui qui a été directeur général de la Ville de Saint-Bruno entre 1964 et 1973, Gaston Martineau. Les spectateurs apprennent notamment comment se sont déroulés les débuts de ce projet, qui est désormais le parc national le plus visité du réseau de la SÉPAQ. 

6

C’est le nombre de capsules patrimoniales que Saint-Bruno a créées jusqu’à maintenant

Avant 1968, seuls 10 propriétaires d’une succession habitaient dans le parc et le public n’y avait pas accès. Puis, les terrains autour des résidences ont été vendus à une entreprise immobilière, qui a ensuite eu un permis de la Ville pour construire 3600 unités d’habitation sur la montagne. L’entreprise ayant trop de difficultés et de défis financiers pour développer le site, M. Martineau a finalement amorcé une démarche pour inciter le gouvernement du Québec à racheter le site, chose qui a été faite et qui a permis au parc de devenir parc national en 1985.

Toutes ces informations et les vidéos dans lesquels elles sont comprises sont également transmises sur les réseaux sociaux de la Ville, ce qui fait en sorte que leur propagation se fait à un plus grand nombre de citoyens.

Cibler les jeunes

À Sainte-Julie, l’utilisation des réseaux sociaux par la ville est de plus en plus fréquente. Ici, les capsules de quelques secondes, qui visent à transmettre un message simple à un public qui ne donne pas une attention de longue durée aux contenus, sont chose courante. 

Ainsi, les plateformes comme Instagram et Tik Tok ont été investies par l’administration municipale, qui tantôt publie un clip sur les trucs pour éliminer la chenille spongieuse et qui renchérit plus tard avec une séquence qui cible les étudiants à la recherche d’un emploi d’été. 

Que pensez-vous des capsules que partagent nos villes sur les réseaux sociaux?