Philippe Jaroussault ou l’art de l’écriture lyrico-philosophique

Publication de deux titres de la série romanesque Marilem

L’écrivain Philippe Jaroussault présente les deux premiers romans de sa série Marilem, une œuvre décrite comme une « belle histoire d’amour que le Créateur m’a inspirée et qu’il m’a permis de vivre et de revivre à nouveau ». Publiés en 2011, Fille des pures consciences et L’Intime des sens féminin ont paru respectivement aux éditions Mon Petit éditeur, en France, et Dédicaces, au Québec.

Deux autres bouquins, L’Enfance sans alibi ainsi que Diaule des amants musiciens, poursuivent l’histoire d’amour entre Marilem et Roucoul, les deux personnages qui lient toutes les pages de ce corpus ensemble. L’Enfance sans alibi paraîtra aussi chez Mon Petit éditeur. Les quatre livres ont été rédigés en l’espace de deux ans. « Le tiers du premier roman, Fille des pures consciences, est complètement autobiographique. La deuxième partie aborde la conscience d’avoir été heureux, d’avoir vécu ce grand amour. Et la troisième, c’est la transcendance! J’étais en transe et je me suis concentré sur la rédaction de ce premier roman jour et nuit. J’ai écrit les 400 pages en très peu de temps. Ça été un très grand sentiment, une véritable passion! » exprime le Montarvillois Philippe Jaroussault.        

Alors que Fille des pures consciences s’approche de la poésie et la philosophie par une écriture et un langage lyrico-philosophique, L’Intime des sens féminin est beaucoup plus prosaïque. « Ce roman offre une méthode pour s’aimer, des pistes pour ne pas faire fausse route par l’ennui, la familiarité, la méfiance. Je crois que le seul salut du couple réside dans la création d’un langage amoureux qui lui est propre », indique l’auteur. L’histoire de l’épopée Marilem se déroule sur une période d’environ 20 ans, s’amorçant lorsque les deux personnages se rencontrent, à l’âge de 20 ans, à l’Université Laval. 

« Je n’aime pas le mot » thérapie « , mais mon seul but, ma seule raison d’écrire, c’est de faire œuvre utile, d’apporter un certain réconfort auprès des jeunes gens dans l’art d’aimer », d’ajouter monsieur Jaroussault.  

Un langage non courant  

Pour Philippe Jaroussault, il est important de ne jamais écrire dans la langue des autres. Il tient mordicus à rédiger ses textes – et à parler – dans un langage singulier tout à fait distant du langage courant si « resquilleur de fantaisie ». Selon lui, à quoi bon écrire les mêmes formulations, clichés et stéréotypes quand il est possible d’élargir la liberté, les possibilités d’un langage propre à l’auteur? « Je crois que je rédige mieux que les autres. J’écris de façon claire, mais surtout d’un langage non courant. Je n’écris pas pour faire joli ni pour défendre quoi que ce soit. J’écris pour y voir un peu clair et pour ne pas me désagréger de honte sous les sables de l’oubli », mentionne le Montarvillois, diplômé d’universités québécoises dans deux disciplines distinctes : la musique et le théâtre. 

Philippe Jaroussault a vu le jour à Saint-François. Pendant 20 ans, il a été animateur culturel au service de Loisirs de Longueuil, puis ingénieur et urbaniste pour la même ville. Il est chanteur professionnel dans le chœur de l’Orchestre symphonique de Montréal, et participe au Chœur Vox Terra de Saint-Bruno. Membre de l’Union des artistes et de l’Union des écrivaines et écrivains québécois, l’homme de 45 ans est aussi acteur, chanteur de formation classique et professeur de littérature française. Il enseigne le théâtre et le piano.

Prolifique

En plus de sa série romanesque, Philippe Jaroussault a publié également chez Mon Petit éditeur Les montréales de ma Psyché, dans la série « Mythes et Histoires ». Il travaille actuellement à un traité du fin amour ainsi qu’à un cinquième roman de la série Marilem, ayant pour titre Me jouant de l’aura fatale. « Je prends mon rôle d’écrivain très au sérieux Je travaille à plein temps et je souhaite rédiger beaucoup d’autres bouquins. Ma seule fierté, c’est de croire que je peux écrire pour le réconfort de la personne humaine. »