L’expérience humaine de Dave Morissette
Dave Morissette se retrouve parmi les neufs participants qui ont dormi à la belle étoile lors du tournage, au Panama, de la deuxième saison de Sortez-moi d’ici! L’émission de TVA est relayée les dimanches à 18 h 30.
« C’est avant tout une expérience humaine, confie Dave Morissette, en entrevue avec le Journal de Saint-Basile. Que tout le monde devrait vivre une fois dans sa vie. »
À l’âge de 52 ans, le résident de Saint-Basile-le-Grand partage l’écran avec les Alex Perron, Clodine Desrochers, Sophie Durocher, Patricia Paquin, Philippe Laprise, Audrey Roger, Rosalie Vaillancourt et Sébastien Toutant.
Vivre en groupe
Quand on lui demande pourquoi il a accepté de se joindre à l’aventure, l’ancien joueur de hockey professionnel répond qu’il s’ennuyait de vivre en groupe, de retrouver l’ambiance d’un camp d’entraînement à la fin de la saison morte, de rencontrer de nouveaux coéquipiers. « Je voulais revivre ce que j’ai vécu dans la Ligue nationale de hockey, mais aussi repousser mes limites, me dépasser », précise-t-il.
« J’ai sous-estimé le jeu. » – Dave Morissette
Quand la production l’a approché l’année dernière, il a regardé les deux premiers épisodes de la saison précédente. C’est la performance de l’humoriste Jean-François Mercier qui lui a inspiré confiance. Ce dernier disait appréhender le regard des autres en affrontant les défis.
En bout de ligne, maintenant qu’il est de retour, Dave Morissette estime qu’il ne croit pas avoir fait honte à sa famille. « Mes fils m’avaient demandé de ne pas revenir après trois ou quatre jours! Je suis fier de mon parcours, parce que j’ai fait de mon mieux », résume Dave Morissette.
Une expérience unique à vivre
Il insiste. Sortez-moi d’ici! est une expérience unique à vivre. Mais plus difficile qu’il ne l’aurait pensé. « J’ai sous-estimé le jeu, j’ai sous-estimé la jungle, j’ai sous-estimé la production », illustre-t-il, ajoutant que la jungle n’offre aucun répit, aucun temps mort. « La première nuit a été difficile. Il y a tellement de vie dans la jungle. J’avais l’impression que la production avait ajouté des bruits de tigres! J’étais certain que quelqu’un allait sortir pour nous inviter à dormir dans la roulotte », raconte le principal intéressé.
Mais aujourd’hui, plusieurs mois après son séjour au Panama, Dave Morissette souligne qu’il s’endort à l’aide d’une application reproduisant les sons de la jungle. « Je m’ennuie de la jungle. »
Jouer pour une fondation
Dave Morissette jouait pour la Fondation du Centre de prévention du suicide Côte-Nord. Originaire de Baie-Comeau, celui qui a effectué à trois reprises des pèlerinages à Compostelle a choisi cette cause parce que son frère s’est enlevé la vie il y a près de 30 ans. « La prévention, c’est une chose, mais il y a aussi la formation. La mission de ce centre, c’est de former les Nord-Côtiers pour qu’ils soient capables d’agir en situation de crise quand quelqu’un est en détresse. C’est important de savoir en faire davantage. C’est un centre proactif. J’en parle parce que je sais c’est quoi », soutient M. Morissette.
Jouer pour cette fondation lui a aussi donné la force de se dépasser durant les épreuves extrêmes.