Retour à 25 personnes
Lieux de culte
Depuis jeudi dernier, les lieux de culte en zones rouges ne peuvent plus accueillir au-delà de 25 personnes. Un retour en arrière, alors qu’avant Pâques, une limite de 250 citoyens avaient l’autorisation de se rassembler à l’intérieur des églises.
Entre les deux décisions, 11 jours se seront écoulés.
« Je comprends le pourquoi. Nous comprenons ce retour à une limite de 25 personnes, insiste la coordonatrice des activités paroissiales à l’église de Saint-Bruno, Caroline Rodrigue. Mais en même temps, le virus est encore là. C’est l’ensemble de la société qui est concerné. Pour nous, le respect de ces décisions, c’est pour la sécurité de nos paroissiens. »
Caroline Rodrigue admet que ces décisions apportent un degré de difficulté dans l’organisation. « Le plus difficile, ce sont les décisions annoncées dans les points de presse de 17 h et qui deviennent effectives le jour même ou le lendemain matin. La logistique est beaucoup plus compliquée pour réorganiser nos événements et les réservations des citoyens. Mais sinon, nous nous adaptons. »
Du côté de l’Unité pastorale de l’Est de la Montagne, qui regroupe les paroisses Sainte-Julie, Saint-François-d’Assise et Saint-Amable, le retour en arrière est vu d’un bon œil aussi. « Nous continuerons à fonctionner avec des réservations pour assister aux messes. C’est un système auquel les gens sont maintenant habitués. À partir de la 26e réservation, nous devrons refuser des gens, mentionne une responsable de la paroisse de Sainte-Julie. Si nous pouvions ouvrir à davantage de personnes, ce serait plus intéressant, mais l’important est d’éviter les éclosions. »
Pâques à plusieurs
Juste avant de revenir à une limite de 25 personnes dans les lieux de culte, le premier ministre François Legault avait accordé qu’un maximum de 250 citoyens puissent se rassembler dans ces endroits. Avec le respect de la distanciation physique, l’église de Saint-Bruno a accueilli près de 70 paroissiens, celle de Saint-Basile a ouvert ses portes à 50 personnes. Sans la pandémie, ce sont respectivement 350 et 150 citoyens qui s’entassent dans ces lieux pour Pâques. « Nous sommes heureux d’avoir pu vivre nos jours saints et Pâques à plusieurs. Chez les chrétiens, Pâques demeure la fête la plus importante de l’année, rappelle Caroline Rodrigue. C’est ce qui permet de souligner la résurrection; c’est une célébration importante. »
Lorsqu’elle évoque les jours saints, Caroline Rodrigue parle du Triduum pascal, soit une période de trois jours de célébrations, du jeudi au samedi. L’église célèbre alors la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus. « Ce sont toutes des célébrations différentes, qui étaient aussi offertes en ligne. »
Une messe a été ajoutée à Sainte-Julie afin d’accommoder ceux qui voulaient souligner la célébration pascale. Au total, ce sont près d’une centaine de fidèles qui se sont retrouvés dans chacune des églises de l’Unité pastorale de l’Est de la Montagne grâce à la réservation. « Les gens étaient très heureux de pouvoir assister à la messe de Pâques. »