Les restaurateurs se réjouissent de la levée des restrictions sanitaires
Depuis le 1er novembre, les restaurateurs sont revenus à une quasi-normalité grâce à l’assouplissement de quelques-unes des restrictions sanitaires qui les concernaient.
Le 1er novembre dernier marquait une date importante pour les restaurants et les bars du Québec. Depuis, les tenanciers de bars et les restaurateurs peuvent accueillir des clients au point de remplir les lieux au maximum de leur capacité.
Puis, depuis lundi, le 15 novembre, il n’est plus obligatoire de tenir un registre à l’entrée de ces entreprises. Seuls la présentation du passeport vaccinal et le port du masque lors des déplacements demeurent.
« Ce sont de bonnes nouvelles; la vie normale revient. » – Pedro Marques
Ce qui réjouit les gens du domaine de la restauration. « Ça se passe très bien pour nous! Je suis très content des allégements. Il y a plus de place. C’est conforme pour les clients et c’est possible de réserver des groupes de 50 personnes », mentionne le propriétaire du Vieux Duluth à Saint-Basile-le-Grand, Pedro Marques.
En effet, parmi les autres assouplissements que le gouvernement a annoncés, notons les réservations de groupes qui sont acceptées sans limite de participants, de même que la distanciation de 1 mètre (plutôt que 2 m) à respecter entre les tables sans cloison séparatrice.
« Ce sont de bonnes nouvelles; la vie normale revient. Nous avons espoir de ne pas revenir en arrière. Nous ne voulons pas refermer les restaurants », exprime M. Marques.
Même constat chez Michel Racine, du Bistro Louis XIV. « Les clients sont au rendez-vous. Nous affichons complet. C’est le retour à la normale. »
Le personnel en renfort
Ce qui était un problème majeur il y a quelques mois semble se résorber tranquillement. Les deux restaurateurs que le journal Les Versants a contactés ont reconnu avoir pallié leur manque de personnel en vue de la venue d’une clientèle bonifiée. « J’ai réussi à engager les deux personnes qu’il me manquait depuis [la semaine dernière] », déclare, ravi, Michel Racine.
« Je suis correct, chanceux, en ce qui concerne mes employés. Je n’en manque pas, mais je n’en ai pas d’over. C’est sur la ligne. Je suis capable de répondre à la demande, bien que je cherche encore, soutient Pedro Marques, qui voit d’un bon œil la décision du fédéral de mettre fin à la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) et à la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Je suis heureux que ce soit fini. Depuis, je reçois beaucoup plus de CV de gens qui veulent travailler. »
QUESTION AUX LECTEURS :
Aviez-vous constaté les nouveaux allégements dans les restaurants et les bars?