Pas de relève pour organiser la Journée Terry-Fox
Saint-Bruno-de-Montarville
Pour la première fois depuis 2002, la Journée Terry-Fox n’a pas été soulignée à Saint-Bruno-de-Montarville. Il n’y avait pas de relève pour remplacer la famille de bénévoles qui, cette année, ne s’est pas occupée de l’organisation.
Les événements pour souligner la Journée Terry-Fox sont organisés par des bénévoles. Cette année, ceux de Saint-Bruno-de-Montarville ont contacté la Fondation pour signaler qu’ils ne seraient pas en mesure de s’en occuper. « Nous sommes chanceux que des bénévoles se portent volontaires et la Fondation est reconnaissante auprès d’eux. L’an prochain, peut-être pourront-ils le faire, mais sinon, nous trouverons d’autres personnes disponibles. Pour cette année, nous n’avions pas prévu de remplaçants », mentionne le directeur provincial de la Fondation Terry-Fox, Peter Sheremeta.
Nathalie Leclerc et son conjoint Benoit Légaré planchaient sur l’organisation de la Journée Terry-Fox à Saint-Bruno-de-Montarville au moins depuis 2011. Cette année, ils se sont désistés. « Les gens de la Fondation étaient très tristes, mais c’est beaucoup d’organisation. Nous n’avons pas entrepris les démarches par manque de temps et aussi parce qu’il y a peu de participants », explique Nathalie Leclerc, jointe par Les Versants. Il y a quatre ans, elle a décidé de devenir bénévole pour la Fondation, d’abord pour la cause, mais aussi parce que tous les profits amassés sont remis complètement à l’organisme.
Nathalie Leclerc est mère de trois enfants, possède son entreprise de yoga et enseigne en 1re et 2e secondaire à l’École secondaire Polybel, à Beloeil. « J’étais débordée avec la rentrée scolaire. De plus, la Journée Terry-Fox se déroulait en même temps que le Marathon de Montréal, le 20 septembre dernier. Mes amis sportifs que je sollicite normalement et qui auraient pu prendre part à la Marche Terry-Fox ne pouvaient pas venir en raison du Marathon de Montréal. Ça n’aide pas », continue madame Leclerc. Selon elle, la cause Terry-Fox n’est pas aussi connue au Québec qu’au Canada anglais.
De plus, elle reproche à la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville de ne pas collaborer comme le fait, par exemple, la municipalité de Beloeil, avec l’affichage. « C’est difficile ici d’installer des pancartes pour annoncer l’événement à venir. Nous ne pouvons pas. Ça devient parfois décourageant », de poursuivre celle qui ne peut confirmer si elle reprendra son poste l’année prochaine.
C’est la première fois depuis 2002 que Saint-Bruno-de-Montarville passe son tour. Mais les organisateurs ont remis plus de 38 000 $ à la Fondation depuis cette date. « C’est une belle tradition et nous remercions les citoyens montarvillois », déclare Peter Sheremeta.
Selon lui, c’est facile d’organiser un événement Terry-Fox dans sa communauté. Il suffit de quelques étapes : trouver un site et un trajet tout en obtenant l’autorisation des autorités; trouver des bénévoles pour voir à la planification de la journée, pour les inscriptions, pour offrir de l’eau aux participants, pour leur indiquer les directions; enfin, en faire la promotion dans les journaux, sur les réseaux sociaux, à l’aide de publicité. Ce qui équivaut à une trentaine d’heures. « Par exemple, à deux semaines d’avis, une femme de Sainte-Julie a décidé de préparer quelque chose. À la toute dernière minute! Peu importe qu’il y ait plusieurs participants ou très peu, cela contribuera à faire avancer la recherche sur le cancer. »
Si des gens désirent prendre la relève ou veulent aider à la cause, ils peuvent contacter Peter Sheremeta au 450 923-9747 ou par courriel à l’adresse qc@terryfoxrun.org.
QUESTION AUX LECTEURS :
Seriez-vous prêts à prendre la relève pour organiser la Journée Terry-Fox en 2016?