Le bénévolat, une affaire de famille

Carmen Lacombe

« Le bénévolat, on ne le fait jamais pour soi, mais pour les autres. C’est une satisfaction personnelle, un accomplissement qui nous aide à grandir intérieurement et qui nous fait du bien. Mais je ne le fais jamais pour ça », mentionne la secrétaire du Club de La Gerbe dorée, Carmen Lacombe.

En fait, il faudrait écrire l’ex-secrétaire de La Gerbe dorée, parce que depuis le 16 avril 2013, date de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme, Carmen Lacombe est devenue la nouvelle présidente du conseil d’administration. Elle remplace madame Jeannine Brosseau, qui quitte son poste. « Madame Brosseau m’a abordée il y a trois ans lorsque je suis arrivée dans le comité. Je ne connaissais pas les gens de la Ville et j’avais l’impression de m’installer avec un manque. Je lui ai demandé du temps. Elle a donc décidé de prendre un autre mandat de deux ans, afin que mon intégration se déroule plus en douceur », explique au journal Carmen Lacombe, une Grandbasiloise depuis 37 ans.   

En tant que présidente, elle veillera notamment aux renouvellements des cartes d’adhésion de quelque 500 membres du Club, s’occupera des communications avec les journaux, représentera La Gerbe dorée auprès de la Ville et d’autres organismes, prendra la relève à la Table de concertation des aînés. « Je remplace une grande dame, alors j’espère être à la hauteur. Mon but, c’est que ça fonctionne pour le mieux au Club », ajoute celle qui a été enseignante au primaire pendant 35 ans. Elle est maintenant retraitée depuis huit ans. « L’enseignement a été une passion pour moi. »

Très tôt lorsqu’elle était jeune, Carmen Lacombe s’impliquait dans des comités scolaires à tendances religieuses. C’est ainsi, pour la première fois, qu’elle est venue en aide aux autres. 

En 1986, elle a offert son temps au Club optimiste de Saint-Basile-le-Grand, un organisme géré aussi bénévolement par son mari, Jacques Bussière. « On s’est connus en faisant du bénévolat, le 19 février 1967, lors d’une fête pour le centenaire de la Confédération, à Longueuil. Lui, le bénévolat, c’est dans sa nature, c’est sa vie. Il s’implique énormément. Moi, je suis plus réservée dans mon bénévolat; je demeure à l’arrière, dans le secret. Mais on s’appuie beaucoup mutuellement. »  

En fait, pour ces parents adeptes de bénévolat, le donnez au suivant est une histoire de famille, puisque leurs trois fils, dont Jonathan Bussière, ont été initiés très tôt à l’action bénévole, comme s’il s’agissait d’une valeur familiale. « Les enfants ont nagé là-dedans. Jonathan peut-être un peu plus. Pour nous, c’est une façon de rendre le monde meilleur. »