Vincent Fortier s’y oppose 

Le conseiller municipal du district 2 à Saint-Bruno-de-Montarville, Vincent Fortier, n’appuie pas le plus récent budget, présenté le 6 décembre dernier.

Le conseil municipal qualifie le budget de « responsable et rigoureux ». 

Vincent Fortier est d’avis, lui aussi, que la Municipalité présente, pour 2023, un budget « responsable et rigoureux ». Il n’a pas manqué de le répéter. « Je suis d’accord. C’est un budget qui est rigoureux. L’administration fait un excellent travail. Il y a un suivi des dépenses qui est fait. Un budget qui est aussi responsable, dans la mesure où ce n’est pas un budget austère. On n’est pas en train de couper des services aux citoyens », explique M. Fortier. 

Il poursuit en soulevant que le budget est responsable en raison des hausses de taxes, « significatives, mais dont le contexte macroéconomique le justifie et l’explique ».      

Or, l’élu émet quelques bémols. « J’aurais aimé si l’on avait inséré dans ce budget une mesure à caractère social pour soutenir les gens qui, à Saint-Bruno, sont peu nombreux, mais ils existent ces personnes-là, qui en arrachent davantage dans le contexte inflationniste. C’est un budget responsable, c’est un budget rigoureux mais qui manque, selon moi, beaucoup de solidarité sociale. Je n’appuierai pas ce budget pour cette raison-là. »

» Je n’appuierai pas ce budget pour cette raison-là. » – Vincent Fortier

De son côté, le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Ludovic Grisé-Farand, rétorque que le conseil municipal a fait beaucoup pour la solidarité, avant d’énumérer une série de mesures. Par exemple, « l’explosion » des dons de la Ville pour les organismes de guignolée, la gratuité du Centre Marcel-Dulude pour les organismes qui orchestrent des campagnes de financement. « C’est notre administration qui a finalement fait débloquer le projet du Paillasson, qui était dans une impasse depuis plusieurs années. Le budget qui manque de solidarité, je pense que c’est un peu exagéré », répond le premier magistrat. 

Pour appuyer son point, Vincent Fortier a rappelé que la Ville avait la capacité d’offrir « un répit de 50, de 100, de 150, voire de 300 $ aux personnes plus âgées qui peinent à payer leurs taxes municipales ». Selon lui, il y avait moyen de mettre en place une telle mesure dans le budget. « On a la capacité financière. On a de la richesse à Saint-Bruno. De la richesse collective, de la richesse individuelle. Or, le conseil, le maire, décident qu’on ne le fait pas! C’est une occasion manquée. »