Une marche funèbre organisée par le CAC

Initiée par le Comité action citoyenne (CAC), la marche funèbre du 4 février dernier, avait pour but de réitérer la mission principale du CAC : la demande d’un examen du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) avant l’instauration de Northvolt sur le terrain partagé entre Saint-Basile-le-Grand et McMasterville. 

La mobilisation agissait aussi à titre d’action symbolique pour souligner le mécontentement de différents groupes face au rejet de la demande d’injonction contre le projet Northvolt, déposée en janvier dernier par le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE), deux McMastervilloises et une Grandbasiloise.  

Selon Jacinthe Villeneuve, une des porte-paroles du CAC, entre 200 et 300 manifestants étaient au rendez-vous pour sillonner les rues de McMasterville à l’occasion de la marche funèbre. » Nous sommes très satisfaits du déroulement de la marche « , mentionne-t-elle au nom du CAC. 

Un mouvement qui grossit 

Une coalition de groupes montérégiens s’est mobilisée pour protester contre le début des travaux du projet Northvolt en l’absence de la tenue d’une audience du BAPE. Notamment, se joignaient à l’initiative du CAC, le Centre de femmes l’Essentielle, la TROVEP Montérégie, Urgence climatique Montérégie, Mères au front – Rive-Sud et le Conseil central de la Montérégie-CSN. 

Le regroupement considère que le gouvernement Legault crée un » dangereux précédent » par sa manière de conduire le projet Northvolt en sols montérégiens. La coalition reproche à ce dernier d’imposer » sa vision du développement économique au détriment du principe de précaution, de la protection de l’environnement et d’enjeux sociaux « , peut-on lire dans un communiqué officiel du CAC. 

Le mouvement du 4 février était aussi soutenu par l’organisation indépendante Greenpeace Canada.