Une centaine de cerfs du parc national du Mont-Saint-Bruno seront abattus

La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) va concevoir d’ici les prochains mois un plan d’intervention pour la protection des milieux naturels afin de protéger les écosystèmes contre la surabondance du cerf de Virginie. Une centaine de bêtes du mont Saint-Bruno seront abattues.  

Une partie du cheptel de cerfs de Virginie du parc national des Îles-de-Boucherville sera aussi ciblée dans ce plan d’intervention.

La Sépaq a émis un communiqué samedi afin d’annoncer la nouvelle.

« Les recommandations des experts et des scientifiques qui ont analysé la situation à nouveau au cours des derniers mois penchent fortement en faveur de l’utilisation d’une méthode de réduction létale du cheptel, comme cela se fait ailleurs au Québec, au Canada et aux États-Unis dans des situations similaires. La Sépaq prend part aux travaux du comité de gestion du cerf en milieu urbain et périurbain où siègent des experts du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs », peut-on lire dans le communiqué de la Sépaq.

La venaison recueillie sera distribuée à des organismes qui collaborent avec des banques alimentaires.

Des îlots de biodiversité à protéger

Les parcs nationaux du Mont-Saint-Bruno et des Îles-de-Boucherville sont des îlots précieux de biodiversité en milieu périurbain. Ils présentent à l’heure actuelle des densités respectives de 15,2 cerfs/km2 et de 30,5 cerfs/km2. La densité idéale pour le milieu naturel serait de 5 cerfs/km2. Les cheptels croissent à un rythme élevé qui commande une intervention rapide, possiblement cet automne ou l’hiver prochain.

Ce plan d’intervention appelé à réduire le cheptel de cerfs de Virginie devrait permettre de protéger la nature.

Rappelons que Longueuil, aux prises avec un dilemme semblable au parc Michel-Chartrand, ira de l’avant dans l’abattage des cerfs.

Plus de détails à venir.