Un bâtiment à démolir pour la future caserne

Saint-Bruno-de-Montarville amorce les premières étapes pour le déplacement de sa caserne de pompiers de la rue Montarville. Mardi dernier, au conseil municipal, il a été question de démolir un bâtiment du boulevard Clairevue Ouest.

« Un autre gros projet qui avance. On les enfile l’un après l’autre. Ça avance à Saint-Bruno! » se targue le maire de la Ville, Ludovic Grisé Farand.

En assemblée régulière, le conseil municipal de Saint-Bruno-de-Montarville a approprié un montant de 350 000 $ afin de financer les honoraires professionnels d’un projet de démolition du bâtiment situé au 635, boulevard Clairevue Ouest. C’est à cet endroit que sera bâtie la future caserne d’incendie de l’agglomération de Longueuil.

« C’est une résolution dans le but de faire démolir la bâtisse et de préparer le terrain sur Clairevue pour accueillir la caserne », explique le maire en entrevue.

Pour 2025

Or, ce n’est pas demain matin que les grues seront sur place pour abattre la structure. Des études préliminaires d’avant-projet et l’appel d’offres professionnels sont d’abord prévus pour 2024. Les plans et devis, le règlement d’emprunt, l’appel d’offres et enfin le début des travaux de démolition sont planifiés à l’échéancier de 2025. « La démolition devrait se terminer en 2025 », mentionne Ludovic Grisé Farand sans cibler de date précise.

La Ville avait acheté ce terrain de 110 000 pi2 du boulevard Clairevue à la famille Vanderzon, en 2022, pour une somme de près de 3 millions de dollars. L’une des premières acquisitions de la Municipalité afin de bonifier sa réserve foncière. M. Grisé Farand avait plus tard confié au journal « C’est la caserne qui s’en va là ».

Autres projets

Une superficie de 50 000 pi2 sera nécessaire pour la construction de la future caserne de pompiers. Cette partie du site sera cédée à l’agglomération. L’autre portion du terrain demeure à la Ville. « C’est un endroit stratégique. Si jamais un projet intéressant nous est proposé, ce sera disponible », analyse le premier magistrat, qui se dit heureux de cette stratégie de réserve foncière instaurée en début de mandat. « Si le terrain avait été vendu à une autre entreprise, la caserne n’aurait pas pu déménager à cet endroit. Une caserne, ça prend une grande artère, un site d’une certaine grandeur… Aujourd’hui, cette acquisition permet de déménager notre caserne et éventuellement, d’arriver avec un projet porteur pour le terrain qui sera libéré sur Montarville », conclut-il.