Un appel aux « guignoleux »
Paroisse de Saint-Bruno-de-Montarville
Il y a un manque de responsables de secteurs en vue de la Guignolée de la paroisse de Saint-Bruno-de-Montarville, qui aura lieu le dimanche 2 décembre. Sur les 124 secteurs déterminés, une trentaine reste encore à combler, dont seize quartiers résidentiels.
Le 2 décembre, à compter de 16 h 30, les « guignoleux », comme le veut la tradition, cogneront aux portes des maisons et entonneront leurs cantiques de Noël. L’objectif est de récolter 92 000 $.
À Saint-Bruno-de-Montarville, seize des 105 secteurs résidentiels restent à couvrir. Des chiffres dévoilés le 5 novembre. Ce qui correspond en moyenne à 80 portes par quartier, soit plus ou moins 1 280 habitations. « L’année dernière, nous avons eu cinq ou six secteurs qui sont demeurés vacants, avance le responsable du dossier, Simon Laliberté. Nous aimerions tous les combler cette fois, surtout du côté résidentiel. »
« J’aurais besoin de vingt-cinq nouvelles équipes, incluant celles dédiées aux multilogements. Mais entre nos désirs et la réalité, il y a une différence… » – Simon Laliberté
Les lieux à combler sont assez dispersés dans la municipalité. Par exemple, différentes rues du Sommet Trinité, des sections du boulevard Clairevue Est, du boulevard De Boucherville, du Grand Boulevard Est en direction de Saint-Basile-le-Grand, de la rue Montarville… « Il y a aussi la rue Deslières, dont l’accès est restreint, qui est toujours problématique. C’est notre bête noire », affirme le Montarvillois.
Mais il y a aussi dix-huit sections consacrées aux multilogements qui restent sans « guignoleux » encore à ce jour. Ce sont surtout des édifices à accès restreint, par exemple le Manoir Saint-Bruno, les blocs à logements, les condos et autres immeubles et tours d’habitation. « J’aurais besoin de vingt-cinq nouvelles équipes, incluant celles dédiées aux multilogements. Mais entre nos désirs et la réalité, il y a une différence…, admet Simon Laliberté, qui n’écarte pas la possibilité de voir se manifester des bénévoles la journée même de la Guignolée. Il y a souvent des gens qui se présentent à la dernière minute. »
Selon les organisateurs de l’activité, les « guignoleux » peuvent consacrer environ une heure et demie ou un peu plus de leur temps pour couvrir un secteur. C’est environ le temps nécessaire pour passer de maison en maison dans le secteur qui leur sera désigné. « Ensuite, les bénévoles se retrouvent au Centre Marcel-Dulude pour un repas spaghetti, tous ensemble », de rappeler M. Laliberté.
Celui-ci conseille à un responsable de secteur de rassembler ses « guignoleux » en sollicitant des membres de sa famille, des amis, des voisins, en incluant au moins un ou deux adultes et cinq ou six jeunes. « Ça permet de créer une dynamique dans le groupe qui est assez plaisante.
Rappelons que depuis 2011, la paroisse de Saint-Bruno et le Centre d’action bénévole (CAB) Les p’tits bonheurs ont choisi d’unir leurs efforts afin que l’argent recueilli lors de la Guignolée assure l’aide aux démunis. Mentionnons que les besoins les plus grands sont sur le plan du logement (34 %) et de l‘alimentation (38 %). Les déboursés d’alimentation incluent un montant de 20 000 $ donné en soutien au comptoir alimentaire, qui est sous la responsabilité du CAB Les p’tits bonheurs. Si personne ne répond au passage des « guignoleux », des enveloppes sont laissées afin que chacun ait la chance de contribuer. Pour donner votre nom comme responsable de secteur ou pour vous informer sur la façon de contribuer à la 51e Guignolée du 2 décembre, communiquez avec la paroisse au 450 653-6319 ou par courriel à guignoleesbrparoisse@gmail.com.
QUESTION AUX LECTEURS :
Allez-vous répondre à l’appel de Simon Laliberté et devenir un « guignoleux »?