Un an pour le REM

Le service du Réseau express métropolitain (REM) fêtera ses un an de service le 31 juillet prochain. 

Le réseau de transport de Longueuil (RTL) a dû redessiner ses circuits de bus avec l’arrivée du REM. Le RTL dessert Longueuil, Saint-Bruno-de-Montarville, Boucherville, Brossard et Saint-Lambert. 

Avant l’arrivée du REM, des autobus du RTL traversaient les ponts vers Montréal. Aujourd’hui, 27 lignes d’autobus se rendent à la station Brossard, dont la ligne 192 qui dessert Saint-Bruno.

L’autobus 160 permet aux Montarvillois d’aller à la station Panama en traversant l’arrondissement de Saint-Hubert. 

Partenaires 

Si le nombre d’utilisateurs du REM provenant de la Rive-Sud n’est pas connu, on peut compter 25 000 passages quotidiens en moyenne entre la station Brossard et la station Gare Centrale. Il y a même des jours où ce nombre s’élève à 36 000 passages.

Les 3300 stationnements incitatifs sur la Rive-Sud sont également très achalandés, mentionne Francis Labbé, porte-parole du CDPQ infra, une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Il pourrait en ajouter davantage, précise M. Labbé. Il incite toutefois les usagers à utiliser les autobus des partenaires pour se rendre aux stations du REM.

25 000 C’est le nombre de passages quotidiens moyens.

« Quand les gens vont pouvoir aller directement à l’aéroport, sur la ligne bleue ou sur la ligne verte, les utilisateurs de la Rive-Sud vont augmenter », prévoit le porte-parole.

C’est 150 000 passages quotidiens qui sont attendus lorsque l’ensemble du réseau sera ouvert. Le porte-parole reste prudent sur ce nombre. « Seul l’avenir nous donnera le chiffre exact d’utilisateurs quotidiens. »

« Notre but, une fois le réseau en service dans son ensemble, sera d’offrir un service que les gens pourront atteindre en utilisant les autobus présents à Longueuil, Laval, Deux-Montagnes et dans l’Ouest-de-l’Île », spécifie-t-il.  

Célébrations sobres

C’est humblement que le REM célébrera cet évènement. « Nous allons remercier nos usagers et usagères avec sobriété. Nous avons fait beaucoup de travail et d’apprentissage dans la dernière année, mais il en reste beaucoup », explique M. Labbé.

Le CDPQ infra publiera des messages sur les réseaux sociaux pour souligner l’anniversaire. 

L’heure au bilan

Le REM a connu plusieurs interruptions de services dans la dernière année. « Ça ne fait pas 60 ans qu’on existe. On a appris beaucoup, mais nous sommes conscients qu’il reste beaucoup à apprendre, mais on s’améliore. »

Parmi les indicateurs de performance, M. Labbé mentionne que le REM s’approche de plus en plus de la norme internationale sur le taux de disponibilité. Cet indicateur est un rapport entre le nombre d’heures d’utilisation théorique et le nombre d’heures d’utilisation réel. 

La norme internationale est établie à 99 %. En janvier 2024, le REM se situait à 97,8 %. En juillet, ce chiffre est de 98,92 %. 

Pour le porte-parole, le nombre de pannes et leur durée ont diminué tout au long de l’année. « Il y a un an, remettre à jour les opérations après une interruption de service pouvait prendre une heure. Aujourd’hui, c’est environ vingt minutes. » En janvier 2024, 13 pannes ont été recensées. En février, le réseau a connu 6 pannes. « En tout, dans les six derniers mois, ce sont 29 pannes qui ont eu lieu, dont 19 pour les deux premiers mois de l’année. »

Une signature

Le métro léger automatisé extérieur est l’un des plus vastes au monde, commente M. Labbé. La fluctuation météorologique rend le REM unique.

Le REM devient une signature, raconte le porte-parole. Des tournages de vidéos ou des séances photo ont eu lieu dans l’année dans le train. « Ce n’est pas un attrait, mais certains touristes vont prendre le REM pour vivre l’expérience et voir le Centre-Ville sous un autre angle. »

En 2025

L’objectif est la mise en service de l’ensemble du réseau en 2025. Si la date ne peut être plus précise, c’est en raison des nombreux réglages encore à faire sur le réseau. 

Les équipes du REM doivent tester toutes les composantes pour s’assurer que le réseau fonctionne. Les trains sont opérés à distance et des milliers de données sont captées et envoyées en temps réels au centre des opérations. 

L’exemple donné par Francis Labbé est la précision de l’arrêt du train aux stations. « Le train doit s’arrêter au centimètre prêt pour que les portes des stations s’ouvrent. »