Sauver des vies : défibrillateurs

Le gouvernement du Québec a annoncé qu’il installera 900 nouveaux défibrillateurs externes automatisés (DEA) à la disposition de la population à travers la province.

« Le déploiement de défibrillateurs aux quatre coins du Québec est l’un des gestes que nous posons pour contribuer concrètement à répondre aux besoins des Québécois et agir plus rapidement afin de sauver plus de vies », a déclaré le ministre de la Santé, Christian Dubé.

Application

Pour trouver les endroits où se situent les défibrillateurs proches de chez soi, il suffit de télécharger une application. Celle-ci au nom de DEA Québec est disponible dans le App Store et Google Play. À Saint-Bruno, une quinzaine d’endroits possèdent des défibrillateurs. Notamment à l’hôtel de ville, au centre Marcel-Dulude, à l’aréna Michael-Bilodeau, et au Vieux Presbytère.

À Saint-Basile, on en retrouve une dizaine soit à l’édifice Léon-Taillon, au centre civique Bernard-Gagnon, au IGA sur le boulevard du Millénaire, au centre de bénévolat, Club de la Gerbe Dorée, etc. À Sainte-Julie, il y en a au Pavillon du parc Edmour-J.-Harvey, à l’aréna CCSSJ, à l’hôtel de ville, dans diverses écoles primaires, etc.

900 C’est le nombre de nouveaux défibrillateurs DEA qui seront installés à travers la province.

La Fondation

C’est la Fondation Jacques-de-Champlain qui a mis en place l’application mobile. Celle-ci est un organisme de bienfaisance dédié à l’amélioration des soins de réanimation et à l’avancement de la recherche médicale dans le domaine cardio-vasculaire au Québec. L’équipe de l’organisme a répertorié tous les DEA se trouvant sur des lieux publics dans la province. De plus, on peut y trouver toute sorte d’information utile sur la réanimation cardiorespiratoire (RCR).

« Au cours de ma carrière comme urgentologue, j’ai traité de nombreux patients victimes d’un arrêt cardiorespiratoire qui ont survécu sans séquelle grâce à des soins rapides avant l’arrivée à l’hôpital », mentionne François de Champlain, urgentologue et président-fondateur de l’organisme. Selon lui, des dommages irréversibles au cerveau commencent à compter de cinq minutes seulement après un arrêt cardiaque.