Sainte-Julie: une ligue amicale de basket mixte

Le club de basketball – Cruz organise ses matchs à l’école secondaire du Grand-Coteau, à Sainte-Julie.

Organisée par Philippe Bertrand-Gagnon, la ligue de basket mixte entre dans sa quatrième saison. L’idée de créer une ligue de basket mixte est venue combler un choc culturel que le joueur a constaté en déménageant à Contrecœur. « J’ai grandi à Longueuil, où le basket est présent dans tous les parcs. En arrivant à Contrecœur, j’ai réalisé qu’il y avait un manque et ça me manquait de jouer. »

Minimum de minutes

Il a donc mis sur pied cette ligue. Les deux premières années, les matchs se disputaient à Contrecœur, mais depuis, c’est à l’école secondaire du Grand-Coteau que les joueurs s’affrontent tous les dimanches soirs, du mois de septembre au mois de mai. Au total, 26 matchs sont organisés et une série éliminatoire. 

« Après les deux premières saisons, il y a eu beaucoup d’engouement. C’est pourquoi nous nous sommes déplacés à Sainte-Julie. » Les joueurs viennent toutefois d’un peu partout dans la région. De Varennes à Verchères, les équipes sont formées d’une dizaine de participants. Certains, plus courageux, viennent même de Sorel-Tracy et de Trois-Rivières pour jouer.

Chaque joueur, peu importe son niveau, doit jouer un minimum de minutes à tous les matchs. « Même si l’on voit des différences de niveaux, ce n’est pas parce que tu es moins bon que d’autres que tu ne vas pas jouer. » L’amateur de ce sport souhaite qu’un jour, la ligue soit suffisamment grande pour offrir deux divisions.  

Mini-basket

Passionné par ce sport depuis son enfance, Philippe Bertrand-Gagnon tenait à former une ligue mixte. « Les filles sont souvent les noyaux des équipes. Elles apportent une tout autre dynamique. Grâce à nos joueuses, la ligue est très amicale et moins compétitive. »

Cette pratique n’est toutefois pas répandue dans les autres ligues de la région. Un obstacle pour organiser des tournois avec d’autres ligues. L’objectif de Philippe reste d’offrir des camps de basket aux enfants âgés de 6 à 11 ans. « Avec les surplus que nous faisons avec la ligue, on aimerait mettre sur pied des camps de mini-basket pour les jeunes », précise-t-il, alors que lui-même a découvert le basket lorsqu’il était enfant.