Saint-Bruno : une entente de principe au Collège Trinité
Le Collège Trinité et le Syndicat du personnel de l’école secondaire privée sont parvenus à une entente de principe, tôt jeudi dernier.
« Cette entente permet aux membres du personnel syndiqué d’améliorer leurs conditions de travail, tout en assurant la pérennité de l’OSBL qu’est le Collège. Une entente que l’on peut qualifier de »gagnant-gagnant » », commente le directeur général du Collège Trinité, Jean-François Guay.
Le Syndicat du personnel du Collège Trinité nous confirme aussi qu’une entente de principe est « intervenue aux petites heures du matin jeudi ».
Les détails doivent rester confidentiels jusqu’à sa ratification, mais on parle d’une entente de principe
« bénéfique pour les deux parties et qui sera recommandée ».
« Nous savions que nous étions près d’une entente de principe. Il fallait, selon nous, battre le fer pendant qu’il était chaud. Si l’entente est adoptée, les travaux entourant la ratification vont se poursuivre rapidement », répond le Syndicat du personnel du Collège Trinité.
« Bien que nous ne puissions pas encore dévoiler les détails, nous sommes convaincus que les deux parties se réjouissent de ce dénouement », exprime Jean-François Guay.
Convention échue et droit de grève
Rappelons que la convention collective du personnel syndiqué était à renouveler, échue depuis juin 2023. Les négociations entre les deux parties s’étaient amorcées en novembre. Un mandat de grève avait été adopté en juin dernier, à 94 %.
Après trois périodes de grève, survenues dans les premiers jours de la rentrée, les membres syndiqués ont voté en faveur de sept nouvelles journées de grève. Quatre ont été utilisées, dont trois prises du 16 au 18 octobre. Le Collège Trinité a été fermé trois jours pour grève, une première.
L’établissement fermé trois jours
« À l’exception du moment de la syndicalisation du Collège, dans les années 80, autour de 1983, c’est effectivement une première », nous avait confirmé le Syndicat du personnel.
Questionné à ce propos, Jean-François Guay estime qu’aucun employeur n’aime voir ses travailleurs en grève. Il rappelle qu’il s’agit d’un moyen de pression légitime déployé au moment opportun. « Ce qui importe avant tout pour la direction du Collège, c’est de minimiser l’impact de ces grèves et de garantir à nos élèves les 180 jours de classe auxquels ils ont droit. Nous sommes désormais tournés vers l’avenir. »