Saint-Bruno : Reflets de Femme permet de l’entraide entre aînées 

Reflets de Femme se lance dans une nouvelle année remplie de conférences et d’activités pour aider les femmes à contrer la solitude et créer un sentiment d’appartenance à Saint-Bruno, mais aussi pour la région.

Même si la grande majorité de la centaine de membres annuelles réside à Saint-Bruno, certaines d’entre elles viennent des environs, comme Longueuil ou Chambly. C’est le cas de Monique Bergeron, coordonnatrice de l’organisme Reflets de Femme depuis deux ans. La résidente de Chambly y est membre depuis six ans.

Entre ses implications bénévoles, la dame de 78 ans joue aux quilles, tous les vendredis depuis dix ans. « Ce qui est bien de la retraite, c’est que les gens ont le choix de leur activité », mentionne-t-elle lors d’une entrevue avec le journal.

Atmosphère conviviale

À quelques exceptions, les dames qui sont membres sont âgées de plus de 65 ans. Les activités de l’organisme se déroulent chaque lundi matin au Centre Marcel-Dulude. Les thèmes abordés lors des conférences, organisées par les cinq recherchistes bénévoles, la secrétaire-trésorière et Mme Bergeron, sont pour tous les goûts. « Il y a des thèmes dans l’année qui joignent plus de femmes. D’autres fois, le sujet de la conférence nous interpelle moins, mais c’est finalement une belle surprise. »

Les conférences sont offertes aux membres au coût de 5 $ et 8 $ pour les non-membres. Ce n’est pas rare de voir plus de 100 personnes assister aux activités, confie Mme Bergeron. « Selon les commentaires que l’on reçoit, les femmes apprécient beaucoup nos activités. Les gens arrivent tous les lundis avec le sourire. »

L’atmosphère conviviale et chaleureuse que tente de créer l’organisme est en lien avec le slogan des activités, « Le lundi, cultivons le bonheur ». 

Bénévoles recherchés

Fidèle à la mission de l’organisme, Mme Bergeron souhaite qu’il perdure pour aider les femmes à sortir de l’isolement. « Il y a des dames qui sont veuves. Participer à ce genre d’activité permet de briser le vide qui se crée. »

Cette année, il manque une recherchiste à l’équipe de bénévoles de Reflets de Femme. « Les gens veulent souvent profiter des activités, mais il faut une relève pour que les organismes perdurent dans le temps », constate Mme Bergeron, fière du travail accompli par son équipe. 

La coordonnatrice remarque un effet boule de neige entre ses membres. « Les personnes se rencontrent, elles s’invitent à d’autres activités. Ça permet de choisir ce que l’on aime et de rencontrer du monde. » Avec le bouche-à-oreille, plusieurs femmes s’invitent à d’autres activités de la région, comme des cercles de lecture ou des activités sportives.