Saint-Bruno : la phase 7 du projet de Groupe Lobato approuvée
Les Plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) de la phase 7 du projet de développement Saint-Bruno-sur-le-Lac ont été approuvés hier en séance du conseil municipal.
Les élus ont validé les PIIA de la phase 7 du développement du Groupe Lobato, mais avec certaines conditions.
Ce projet de construction de logements dans le secteur du lac Goyer pour les phases 7, 8 et 9 préoccupait les citoyens habitant à proximité. On parle de trois blocs de 32 condos de luxe pour 96 unités.
La Municipalité avait organisé une séance d’information sous forme de portes ouvertes à la fin du mois de mai, suivie d’une assemblée publique de consultation, pour présenter la demande de PIIA qui avait été soumise par le promoteur.
À la suite de cette consultation, des modifications ont été apportées au projet initial. Elles ont été dévoilées hier. Parmi celles-ci, notons que les balcons sur les côtés du bâtiment ont été retirés. Le bassin de rétention a été déplacé vers le lac afin que la bâtisse ne soit pas trop collée sur les rues Kéroack et Gaboury. Pour la plantation d’arbres, la Ville va demander un plan d’ingénieur forestier. « Dans les 45 jours, il y a des choses qui doivent être faites, affirme le maire, Ludovic Grisé Farand, en séance. Il y a des plantations qui doivent être réalisées aussi dans des endroits qui ne sont pas touchés par le projet, dans les lisières de la ville, pour que déjà, les arbres puissent commencer à croître. »
Autorisée il y a 20 ans
Les phases 7, 8 et 9 ont été autorisées entre 2001 et 2005 par l’administration de l’époque. Elles seront construites derrière la rue Kéroack. Le début du service devrait être proposé à la fin de l’année 2024. L’érection du premier bloc serait prévue en 2025 pour une livraison en 2026.
« Le conseil, à l’écoute de la population, a demandé au promoteur d’ajuster sa demande de PIIA en réponse aux préoccupations soulevées lors de l’assemblée publique. Bien que le projet soit conforme au Règlement de zonage et à l’entente établie par une ancienne administration dans les années 2000, nous avions le droit de demander certains ajustements et d’imposer des conditions supplémentaires, ce que nous avons fait avec le Groupe Lobato », explique dans un communiqué Ludovic Grisé Farand.
Plus de détails à venir.