Saint-Basile veut savoir

Une portion du rang des Vingt, à Saint-Basile-le-Grand, sera reconstruite en 2025. En amont de ce projet, la Ville se tourne vers ses citoyens pour connaître leurs préoccupations, leurs besoins, leurs idées et leurs opinions.    

Saint-Basile-le-Grand reconstruira le rang des Vingt entre la rue Taillon Ouest et la rue de l’Îlot-du-Coteau.

Les travaux s’amorceront en 2025. Une somme de 6 600 000 $ a été estimée. D’ici là, la Municipalité veut récolter les suggestions de sa population dans un sondage, en ligne jusqu’au 2 avril.

« Il faudra se montrer ingénieux. » – Yves Lessard 

Les informations recueillies permettront de guider les équipes de conception dans l’élaboration des plans préliminaires des travaux. 

Il faut se rappeler la réfection d’une autre partie du rang des Vingt, effectuée à l’automne 2018, entre la rue de la Montagne et les limites territoriales avec Saint-Mathieu-de-Beloeil. « Il restait un autre tronçon à réparer, prévu plus tard parce qu’il est moins endommagé. On aurait pu le retarder, mais pas de beaucoup », précise le maire de Saint-Basile-le-Grand, Yves Lessard.  

La Ville s’attaque aux infrastructures souterraines. Elle compte entre autres remplacer une partie du réseau d’eau potable, modifier le réseau pluvial selon la nouvelle géométrie routière et refaire le réseau d’égouts sanitaires. La chaussée sera reconstruite afin de l’adapter au débit de circulation projeté. Rappelons que le rang des Vingt est une voie achalandée, qui sert de transit aux automobilistes qui veulent éviter les feux de circulation de la route 116. Aussi, le maire croit que d’ici la fin de 2024, un premier bâtiment du projet Messier Savard (site de Maison Éthier) pourrait avoir été livré. Ce qui pourrait hausser le débit routier.     

Or, il n’est pas seulement question de réfection, mais aussi de reconfiguration du tronçon. « Pour une bonne partie », confie M. Lessard. Saint-Basile-le-Grand veut mettre l’emphase sur l’implantation d’une piste multifonctionnelle pour promouvoir la mobilité active. Quand on lui demande s’il est question aussi d’ajouter un trottoir, le maire répond que la Ville « pourrait, éventuellement ». Puis il précise. « Il faudra se montrer ingénieux. On parle d’élargir dans un endroit qui a déjà peu de place. Malgré les contraintes, c’est un endroit bucolique. »

Les commentaires reçus seront colligés puis analysés en fonction de la faisabilité, des contraintes techniques, des priorités établies, des ressources financières et humaines disponibles et des différentes restrictions provenant des organismes externes. « Il s’avère donc possible que certaines idées ne soient pas retenues », prévient la Ville.