Saint-Basile : l’écriture des aînés à La Gerbe dorée

Il y a une nouvelle activité au sein du club La Gerbe dorée, à Saint-Basile-le-Grand. Plus d’une quinzaine de participants ont adhéré à l’atelier d’écriture. 

La première rencontre a eu lieu le vendredi 13 septembre. « Ce fut un succès! Les gens ont beaucoup aimé et ils souhaitent tous poursuivre », souligne la responsable de l’atelier d’écriture, Monique Blackburn.

Cette activité vise à donner libre cours à l’imagination des participants. Contes, récits, poèmes, courts textes… les aînés de ce rendez-vous ont l’embarras du choix quand il s’agit de coucher sur papier leurs pensées.

« L’écriture, c’est libérateur », mentionne Mme Blackburn, qui s’est adressée au journal Les Versants entre deux ateliers.

Mais elle ne rédige pas que dans les ateliers de l’organisme. La dame écrit tous les jours, raconte-t-elle.

« Souvent, les idées me viennent quand je cuisine. »

L’atelier d’écriture 

L’atelier d’écriture est divisé en quatre segments. Pour débuter, Mme Blackburn a demandé aux membres du groupe d’écrire de façon intense et de compléter la phrase « J’ai eu un été de… ».

« L’écriture, c’est libérateur. » – Monique Blackburn 

Puis, pendant 15 minutes, les Grandbasilois devaient rédiger une histoire personnelle ou inventée en utilisant cinq mots choisis par la responsable. « Chaque personne interprète ces mots à sa façon », précise-t-elle.

Pour le dernier volet de la rencontre, les rédacteurs mettent sur papier des écrits de ce qui deviendra un court roman. La responsable leur demande de se confier à propos d’un voyage qu’ils ont effectué. « Ils écrivent leurs romans jusqu’en décembre. Puis, nous faisons la lecture d’un petit bout de l’histoire de chacun. C’est sans pression, devant un bon café », mentionne-t-elle.

Pour faire la promotion de cet atelier d’écriture, l’enseignante parle d’une « rencontre en créativité, pour laisser couler sur papier un souvenir, une histoire, un souhait, dans de simples mots, pour s’amuser ».  

Pas une première

À travers les années, l’écriture a été abordée à quelques reprises parmi les activités de La Gerbe dorée.  

Cette fois, Monique Blackburn prend en quelque sorte la relève d’André J. Lévesque, qui a été responsable de cet atelier proposé. Au début des années 2010, Jacqueline Paré s’occupait aussi de l’activité J’écris ma bio, un atelier qui permettait de cheminer dans la rédaction de ses souvenirs, ses mémoires, sa vie, et ce, afin de laisser un héritage écrit à sa famille. « Personnellement, je crois que toute vie mérite d’être racontée », disait Mme Paré.  

À cette époque, M. Lévesque, en tant que participant, a puisé dans sa généalogie afin de rédiger un texte de plus de 400 pages, devenu 7 mois plus tard Il y a 350 ans, de la Normandie et de la Bretagne, ils sont venus, dans lequel il parle de la vie de ses ancêtres du côté paternel et du côté maternel. L’ouvrage, publié à compte d’auteur, est à la bibliothèque Roland-LeBlanc.