Réduire les écarts d'obtention de diplôme

Éducation

La Commission scolaire des Patriotes (CSP) s’attarde aux taux de diplomation et de qualification des groupes d’élèves plus vulnérables dans son dernier Plan d’engagement vers la réussite.
La commission scolaire souhaite réduire les écarts de réussite entre les groupes d’élèves les plus vulnérables et les autres élèves. On compte parmi ceux-ci les garçons et les élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA).
« L’iniquité entre les garçons et les filles est plus grande à la CSP », affirme-t-on dans le document. L’écart de diplomation entre ceux-ci se situe à l’heure actuelle à 13,3 %, ce qui est relativement haut, puisque la CSP estime que cet écart se situe habituellement entre 8 et 12 points de pourcentage.
Pour 2022, l’objectif est de réduire cet écart à 6,5 %, en s’attardant notamment aux zones de faiblesse identifiées chez les garçons, telles que les épreuves de lecture au primaire et la transition entre le primaire et le secondaire.
Cette cible, 2022, vise les élèves qui ont entamé leur secondaire en 2015-2016 et qui sont en ce moment en 3e secondaire.

13,3 %
C’est l’écart de taux de diplomation entre les garçons et les filles à la CSP.

L’écart de taux de diplomation est plus marquant entre les élèves HDAA et les élèves réguliers, se situant à 44,4 % dans la cohorte 2008-2009.
« On constate des différences majeures en ce qui a trait aux taux de première diplomation entre les élèves ayant un PI (plan d’intervention) et ceux qui n’en ont pas », affirme la CSP. Encore une fois, la transition du primaire au secondaire est un facteur important.
Il s’agit cependant d’un écart qui se réduit considérablement, étant déjà à 33,7 % l’année suivante. Pour 2022, la CSP souhaite stabiliser l’écart à 26 %, ce qui mènerait le taux de diplomation des élèves HDAA vers 60 %.
On apprend entre autres dans le document que la CSP intègre plus d’élèves HDAA dans les groupes réguliers que l’ensemble du réseau public québécois.
Des engagements pour tous
Selon Hélène Roberge, présidente de la CSP, ce plan ne se penche pas que sur le résultat final, mais sur tout le parcours des étudiants : « Nous avons décidé de ne pas porter un regard uniquement sur la situation des élèves à la fin de leur parcours scolaire, mais d’identifier des zones de performance et de vulnérabilité rencontrées tout au long de leur cheminement scolaire. »
Avec ces indicateurs, la CSP a également dressé des cibles pour la diplomation des élèves en général. Il faut noter qu’actuellement, le taux de diplomation est de 79,4 %, ce qui constitue une meilleure note que dans l’ensemble du Québec, situé à 78,8 %. Toutefois, la commission scolaire souhaite faire grimper ce chiffre à 84 % d’ici 2022.