Plonger dans ses rêves

Arnaud Goulet, un jeune adulte montarvillois, est prêt à franchir une nouvelle étape dans son sport, le plongeon. 

Arnaud Goulet

L’athlète vient de terminer sa première année dans la catégorie sénior. Satisfait de sa dernière compétition, il compte s’entraîner fort en vue des prochains nationaux séniors.

Après dix ans au club de plongeon Agami, Arnaud Goulet s’entraîne maintenant huit fois par semaine avec le club Camo au complexe sportif Claude-Robillard à Montréal. 

Sa passion pour le plongeon vient de lorsqu’il participait à des cours de natation à Saint-Bruno-de-Montarville. Il attendait avec impatience la fin des cours pour profiter du plongeon. « Mon père a donc trouvé un cours de plongeon. J’ai commencé comme ça et maintenant, ça fait dix ans que j’en fais. »

S’il peut compétitionner avec sa liste de sauts actuels, le jeune plongeur continue de travailler fort et de peaufiner sa technique. « Il y a deux nouveaux plongeons que je pourrais ajouter qui rendraient ma liste meilleure. »

Il garde en tête les prochains essais olympiques en 2028, un rêve qui le suit depuis toujours. Il doit d’abord se qualifier aux normes internationales, chose qu’il compte réaliser lors des prochains nationaux séniors. 

Un peu différent

Spécialiste du 10 mètres, le plongeur se démarque également par son saut préféré. Il s’agit d’un équilibre qui demande de la force. « Je suis la deuxième personne au Canada à exécuter l’équilibre que je fais actuellement. Personnellement, ça me fait me sentir bien d’être un peu différent des autres. »

Fanatique d’adrénaline, Arnaud Goulet trouve difficile la constance dans son sport. « Au niveau que je suis, ça demande beaucoup de travail. Si tu ne restes pas constant, tu risques de perdre certains atouts, tu risques de diminuer la qualité de tes plongeons. »

D’autres rêves

Il s’est d’ailleurs concentré cette année sur le plongeon en prenant une sabbatique à l’école. Il retournera sur les bancs d’école en septembre, à l’ÉNA dans le programme DEC-BAC en génie aérospatial. « Ma mère m’a toujours dit que la chose que je voulais plus faire quand j’étais petit, c’était de voler. Étudier dans le domaine de l’aérospatiale, ce n’est pas surprenant. »

Il rêve encore d’un jour piloter des avions. « Je ne sais pas quand, mais j’aimerais faire mes cours de pilotage. Je ne peux pas vraiment me le permettre avec le plongeon, mais ça reste un rêve que je veux réaliser un jour. »