Planification pour l’avenir à Saint-Basile-le-Grand

Saint-Basile-le-Grand a dévoilé le 6 juin sa Planification stratégique 2023-2027. Le document avait été adopté en assemblée la veille par le conseil municipal. 

« C’est la conclusion d’un long processus », dit le maire de Saint-Basile, Yves Lessard.

« Ce ne sont pas des petits morceaux. » – Yves Lessard  

La Planification stratégique 2023-2027 est issue d’une collaboration entre les Grandbasilois, les partenaires du milieu, les gens d’affaires, l’administration municipale et les élus. Elle est le résultat de la mise en commun des idées et de la vision des Grandbasilois afin d’en faire une communauté à leur image. La mission est « d’améliorer, de façon concrète et durable, sous tous les aspects, la qualité de vie de ses citoyens ».

Mardi soir, il a entre autres été question des défis sur lesquels devront se pencher les élus au cours des prochaines années. Améliorer l’offre locale et régionale en loisirs; diversifier les sources de revenus pour financer des infrastructures et des services; développer le centre-ville dans le respect de son caractère champêtre; prioriser le développement durable. « Ce ne sont pas des petits morceaux », reconnaît le maire.

Réunir les deux secteurs 

C’est le défi qui se retrouve au sommet de la liste, le challenge identifié comme étant prioritaire par les artisans derrière la Planification stratégique. Faciliter et sécuriser le passage entre les deux secteurs de la Ville, séparés par la 116. « Rendre fluide nos rapports Nord-Sud, c’est un incontournable! Le leg de l’avenir pour que Saint-Basile ne fasse qu’un », commente le premier magistrat.

Yves Lessard, lors de sa déclaration, a évoqué la possibilité d’installer des passerelles au-dessus de la 116 aux entrées de la municipalité. Un dossier qui a déjà été abordé, à une époque, avec ce maire. Rappelons que M. Lessard a déjà proposé des carrefours giratoires pour améliorer la fluidité sur la 116. 

En entrevue, le maire a parlé d’un « nouvel élan, d’un repositionnement face aux défis qui nous attendent ». Puis, ils précise. « Saint-Basile, c’est deux villes en une. Il faut adresser ça à un moment. C’est une complication, une nuisance, nécessaire, mais dangereuse. Cette nuisance est incompatible avec notre engagement vers la mobilité active. »

Concernant le défi de réunir les deux côtés de Saint-Basile, il s’est dit surpris de le voir en demande « avec autant de conviction », et de préciser. « Les gens de Saint-Basile aiment se rencontrer. Il faut trouver un moyen. Maintenant, comment s’y prendre? Il existe des passerelles légères et résistantes. »

La dernière planification stratégique date de 2008, avec le maire Michel Carrières.