Les sites touristiques dans nos villes sont prêts pour les visiteurs

L’été approche et les frontières canadiennes sont désormais ouvertes aux touristes étrangers. Aperçu de la saison prévue par les principaux acteurs du milieu touristique local.

L’une des activités qui attirent de nombreux visiteurs durant l’année est la cité thermale Förena, à Saint-Bruno. L’établissement fait partie du groupe Skyspa, ce qui fait en sorte que plusieurs autres stations sont exploitées par l’entreprise à travers la province. La porte-parole de la chaîne, Geneviève Lamy, indique que parmi celles-ci, « le Spa Nordic Station, à Magog, subit déjà les impacts de cette réouverture aux frontières avec un achalandage accru de la clientèle américaine ». 

L’entreprise s’attend donc à ce qu’une certaine proportion de touristes originaires des États-Unis se déplacent également vers Saint-Bruno pour visiter son spa. « Nous entrevoyons une belle saison achalandée avec une programmation événementielle distinctive qui contribuera à offrir une expérience ‘’wow’’ à chacun de nos clients. »

Vin local et populaire

Autre site populaire chez les visiteurs, le vignoble Kobloth, situé sur le Grand Boulevard, à Saint-Bruno. « On est bookés tous les samedis jusqu’à septembre », indique le propriétaire des lieux, Thierry Kobloth. À son avis, la réouverture des frontières risque d’attirer les amateurs de bière et de vins des États-Unis, dont les plaques d’immatriculation pourront être observées dans la région à partir de juin. « Il y a aussi des gens qui ont leur hôtel à Montréal et qui passent dans le coin, qui viennent ici en voyant qu’il y a ce site touristique près d’eux. »

40 000

C’est le nombre de postes en tourisme à pourvoir au Québec

Avant même que l’été ne se présente, durant la fin de semaine des 26 et 27 mars, M. Kobloth indique que le temps moins froid et ensoleillé avait amené les visiteurs à se rendre à son vignoble pour en profiter et que la terrasse était alors pleine de convives.

Engouement pour la nature

Le parc national du Mont-Saint-Bruno est aussi sur la liste des endroits visités et à explorer des environs. Au menu cet été, les mêmes activités que l’an dernier sont prévues : randonnée pédestre, observation de la faune, cueillette de pommes au verger du parc national, surf à pagaie et canot sur le lac des Bouleaux. L’été dernier, soit entre le 1er avril et le 30 septembre, le nombre de jours/visite – le nombre d’entrées de visiteurs venus pour une journée – était de 917 000 seulement au parc de Saint-Bruno. 

Pour le porte-parole de la Sépaq, Simon Boivin, « plusieurs personnes ont découvert les parcs nationaux au cours des deux dernières années et se sont émerveillées devant leur beauté et l’offre d’activité que l’on y trouve ». Il ajoute également que bien que la diversité des activités offertes soit plus grande en raison de la réouverture des frontières, plusieurs visiteurs choisiront de revenir dans les parcs nationaux pour la qualité des établissements qu’ils y ont découverts.   

Manque de travailleurs

Pour répondre à ce fort achalandage en ayant tous les services proposés ouverts, il faut cependant que les sites touristiques soient en mesure d’attirer du personnel en quantité suffisante. À l’échelle de la province, près de 40 000 emplois seraient à combler dans cette industrie pour 2022, alors que le taux de chômage, à 4,1 %, est à son niveau historique le plus bas. 

Pour Förena, Geneviève Lamy indique que les choses se déroulent bien en termes de personnel. « Ça va très bien de ce côté, mais nous vivons une belle croissance, donc, nos besoins d’embauche sont toujours constants. » 

Au vignoble Kobloth, le vigneron croit pour sa part qu’il manquera de travailleurs. « Nous avons déjà dû réduire les heures d’ouverture et la quantité d’articles sur le menu. Le staff, à un moment, on le perd avec les réouvertures, les fermetures et la quantité de travail qui change constamment. »

La Sépaq est, quant à elle, à la recherche d’une vingtaine d’employés pour combler ses besoins actuels. Les offres incluent des postes comme employé au Vieux-Moulin, responsable de la location d’embarcations nautiques, travailleur à l’accueil, garde-parc patrouilleur ou naturaliste.