L’apparence extérieure du crématorium confirmée par le conseil municipal
L’apparence extérieure du crématorium de la Coopérative funéraire du Grand Montréal (CFGM) a été dévoilée aux citoyens de Saint-Bruno.
C’est durant la séance du conseil municipal du 19 avril que les citoyens ont pu voir l’apparence que devrait avoir le bâtiment qui sera situé au 900, rue Parent.
L’élu responsable des dossiers d’urbanisme, Mathieu Marcil (district 3), a annoncé que le comité qu’il préside – le comité consultatif d’urbanisme (CCU) – a choisi de donner son aval à la construction du complexe funéraire avec l’apparence présentée. « Le point majeur, c’est que l’aire de chargement derrière le bâtiment va être dissimulée par les nouveaux arbres qui vont être plantés. »
250
C’est la distance en mètres qu’aura le crématorium vis-à-vis des résidences unifamiliales à proximité
La condition d’approbation par le CCU était que les lampadaires servant à assurer un éclairage du stationnement soient orientés vers le bas pour ne pas importuner les résidants du secteur résidentiel adjacent.
Les plans montrés durant la séance du conseil municipal sont les mêmes qui avaient été présentés en janvier dernier lors d’une séance de consultation des citoyens sur le sujet. Lors de cette rencontre, les Montarvillois n’avaient pas vraiment émis de commentaires liés à l’apparence du bâtiment et étaient plutôt mentionné que c’est sa localisation qui posait problème.
Quartier industriel
Le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Ludovic Grisé Farand, rappelle que le crématorium a été déplacé à 250 mètres des résidences. M. Grisé ajoute que « derrière l’installation, on trouve une servitude de la Ville; des arbres y seront plantés. » D’autres arbres vont également être plantés tout autour du site afin de le rendre plus vert et que les résidants ne voient pas que le crématorium lorsqu’ils regarderont vers l’immeuble à partir des quartiers résidentiels.
Le crématorium aura ainsi son adresse au 900 plutôt qu’au 5 rue Parent. Cela le mènera à avoir un emplacement situé dans le quartier industriel montarvillois, une entente que l’administration du maire précédent, Martin Murray, avait réussi à régler avec les propriétaires pour éviter que le crématorium ne se trouve à une vingtaine de mètres d’un quartier résidentiel.