La Semaine des maisons des jeunes est maintenue

Dès le 12 octobre, ce sera la Semaine des maisons des jeunes (SMDJ), organisée par le Regroupement des maisons des jeunes du Québec (RMJQ) qui fête ses 40 ans. Pour l’occasion, plus de 200 activités au programmes, qui avaient été organisées par les MDJ à travers le Québec, ont dû être repensées et adaptées aux diverses zones d’alerte COVID.

« Les activités proposées seront adaptées aux directives de la Santé publique en fonction de la réalité de chaque territoire. Les MDJ situées dans des zones rouges mettront en lumière la SMDJ au travers d’événements en ligne ou n’impliquant pas de rassemblement. », a communiqué la RMJQ à ses membres au début du mois.

La MDJ de Sainte-Julie

Parmi les maisons participantes, plusieurs seront victimes de la disparité occasionnée par le fait d’être en zone rouge. C’est le cas de la maison MDJ Sainte-Julie, située au 1581 chemin du fer-à-cheval, qui a annoncé au début du mois que malgré le passage en zone d’alerte maximale, elle restait ouverte et poursuivait ses activités.

« Nos activités vont continuer dans notre bâtiment (…) Nous avions déjà mis en place les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des jeunes autant que celle des intervenants, l’une d’elles étant de limiter le nombre de jeunes à 12 au maximum pour s’assurer de respecter les 2 mètres de distance en cas de déplacement. Nous allons continuer d’appliquer le respect des règles en place pour que l’environnement soit sécuritaire pour tous ! »

Tenir bon pour les jeunes

MDJ Sainte-Julie est la seule MDJ du territoire sur un rayon de 8 km. Elle est donc la seule maison autonome du milieu communautaire à offrir aux jeunes de 12 à 17 ans de la région un milieu de vie et de rencontre favorable au développement préventif, éducatif et social, d’où l’importance de poursuivre ses activités afin de ne pas laisser les jeunes plus vulnérables livrés à eux-mêmes.

« Notre mission, qui est d’être un milieu de vie sécuritaire et rassembleur, n’est pas chose facile avec les règles en place, mais nous nous efforçons de continuer notre travail en respectant les directives de la santé publique. Nous allons continuer d’être présents pour écouter, accompagner et créer des liens avec les jeunes de la communauté, ainsi que pour rendre nos jeunes actifs, critiques et responsable. »

MDJ Sainte-Julie a prévu une panoplie d’activités culturelles, sportives et éducatives tout au long du moins afin de préserver un environnement accueillant, animé et sécuritaire, avec la collaboration de l’École secondaire du Grand-Coteau dont elle sollicitera le gymnase les vendredis.

Le milieu communautaire en général

Rappelons qu’en ce moment, il est difficile pour les organismes comme les MDJ de continuer d’offrir le soutien aux communautés vulnérables qui en dépendent, ainsi qu’aux bénévoles qui souffrent du contrecoup de la pandémie. Depuis le mois de mars, les organismes communautaires autonomes doivent compenser l’absence de rassemblements et l’annulation des assemblées par la mise en place de rencontres virtuelles, qui nécessitent des ressources que tous ne peuvent hélas pas toujours se permettre, « que ce soit en raison de leur âge, du manque de matériel, de connexion suffisante ou de connaissance technique. », peut-on lire dans le communiqué émis par la Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles (TRPOCB).

Des fonds d’urgence COVID-19 déployés par le gouvernement afin de venir en aide au milieu communautaire ont été reçus avec insatisfaction de la part des organismes autonomes œuvrant en santé et services sociaux (OCASSS). Ceux-ci jugent les contraintes du ministère, qui accompagnent l’aide octroyée, peu conciliantes en ce qui a trait à leur reddition de comptes, exigée avant le 31 décembre. D’autres démarches faites par les associations des organismes communautaires autonomes sont en cours pour faire valoir la nécessité de repousser cette date, et recevoir une aide plus adaptée à leurs besoins.