La délinquance au volant, pire qu’avant
La conduite délinquante adoptée par plusieurs automobilistes sur le boulevard Clairevue et la rue Montarville semble avoir été renforcée depuis le confinement.
Plusieurs citoyens rapportent avoir été témoins de comportements dangereux et de vitesse excessive répétée dans des zones où la vitesse devrait être limitée à 50 km/h, et à 30 km/h en zone scolaire.
Délinquance en zone scolaire
Une citoyenne dénonce les excès de vitesse répétés sur Clairevue dans les zones à risque : « En allant reconduire mes fils à la polyvalente, je me suis arrêtée devant les lignes jaunes sur Clairevue car des jeunes voulaient traverser. Une voiture est passée à sûrement plus de 30 km/h a côté de moi et a failli frapper un jeune qui traversait. Le plus ironique dans tout ça, c’est que cette dite voiture s’est arrêtée quelques mètres plus loin pour y faire descendre 3 écolières.»
Elle mentionne aussi que sa mère est brigadière au coin des rues Boucherville et Seigneuriale, et que cette dernière a constaté la conduite dangereuse de camionneurs y roulant à toute vitesse sans faire leur arrêt.
Un autre se plaint de « la rapidité à laquelle les voiture vont » sur Montarville, et demande que la ville envisage d’y mettre un dos d’âne afin d’y ralentir le trafic, « car cela devient insupportable et encore pire aux heures de pointe. »
« En effet, gros problème à Saint-Bruno qui s’est accentué avec la covid-19. » – Ludovic Grisé Farand
Des pistes de solution
Interpellé à ce sujet, le conseiller du district no. 4, Ludovic Grisé Farand, répond qu’il a effectivement constaté la situation. « En effet, gros problème à Saint-Bruno qui s’est accentué avec la covid-19 ». Il note que « les gens semblent beaucoup moins patients », et révèle qu’il demande une opération radar policière aux deux semaines, au minimum, depuis avril dernier.
Selon Monsieur Grisé Farand, « les seules solutions sont la sensibilisation et l’augmentation des opérations radar, mais la police a des ressources limitées. » Il promet d’œuvrer à mieux sensibiliser la population à cet effet.
Toutefois, il explique que l’installation d’un dos d’âne n’est possible que si son emplacement satisfait aux exigences de la ville. Dans la politique municipale à cet effet, on énonce que le dos d’âne sera autorisé « sur les rues locales et semi-collectrices ». Or, Montarville « est une collectrice majeure », indique Monsieur Grisé Farand.
Rappelons que la ville fera installer des feux de circulations aux intersections Marie-Victorin/Clairevue et Marie-Victorin/Sortie autoroute 30, où les arrêts sont souvent ignorés par les automobilistes et camions passants.
Aux préoccupations liées aux mauvaises habitudes développées au volant depuis le début de la pandémie, s’ajoutent celles liées au fait que plus d’enfants circulent dans nos rues depuis la rentrée. À la SAAQ, on vient de lancer la campagne, « Si chaque sac à dos avait un radar, seriez-vous dans le rouge? », pour sensibiliser les automobilistes au problème.