Éviter les parasites

Les parasites sont plus nombreux qu’autrefois sur le territoire de Saint-Bruno et dans toute la Montérégie en raison des hivers moins rigoureux.

À Saint-Bruno, on peut principalement voir des guêpes, des mouches, des souris à pattes blanches ou sylvestres, des fourmis charpentières et des tiques.

Hélène Bouchard, experte en gestion parasitaire et fondatrice de MBM Gestion parasitaire, explique qu’auparavant, 50 % des guêpes ne survivaient pas à l’hiver québécois. Aujourd’hui, ce sont 80 % d’entre elles qui y subsistent.

« Ce n’est pas juste une impression d’en voir plus, c’est réellement le cas. »

Mme Bouchard recommande de faire le tour de sa maison et de vérifier ses corniches une fois par semaine. « Plus le nid est petit, plus il est facile de s’en débarrasser. »

Pour enlever le nid, il est toujours préférable de le faire la nuit lorsque toutes les guêpes y sont de retour. 

Les changements climatiques ont chamboulé une certaine régulation qui se faisait naturellement par le climat rude de l’hiver. Avec les hivers plus cléments, les oiseaux migrateurs montent plus haut et transportent avec eux des parasites comme la tique à pattes noires.

Être attentif

Les mouches, quant à elles, apparaissent surtout près du compostage résidentiel. Il est donc important de le garder le plus loin possible de la maison. 

« On recommande de garder son compostage au frais le plus longtemps possible, comme dans le congélateur, pour limiter l’accumulation de mouches », conseille Hélène Bouchard.

Les fourmis charpentières effectuent un travail essentiel et remarquable dans les arbres. Elles sont toutefois indésirables dans les maisons, pouvant causer d’importants torts à la structure en charpente.

« Il ne suffit que d’un trou gros comme une pointe de stylo dans le calfeutrage de la maison pour que la fourmi s’y infiltre. » La fondatrice de MBM Gestion parasitaire recommande de vérifier le scellant autour des portes et des fenêtres deux fois par année, ainsi que le calfeutrage de la maison. « Ça peut éviter beaucoup de problèmes. »

Si certains produits sont offerts en vente libre chez plusieurs détaillants, l’experte conseille de limiter les pesticides dans l’environnement de la maison. « L’intervention pour exterminer les fourmis charpentières est complexe. C’est important d’établir un bon plan de match, une reine peut vivre jusqu’à 18 ans. »

Une souris n’est jamais seule

Si l’on aperçoit une souris à pattes blanches ou sylvestre dans sa maison, c’est rarement la seule qui y est. « Une souris ne vit jamais seule, ça vit en colonie », précise Mme Bouchard.

Pour s’en débarrasser, les experts doivent trouver l’ouverture permettant à ces petites bêtes d’entrer à l’intérieur. « Après l’intervention d’un expert, ce n’est pas censé revenir. »

Mme Bouchard et ses employés ne manquent jamais de travail. Elle recommande à tous les résidents de « rester vigilants et alertes aux signes pour passer un bel été sans problème ».