Accident mortel impliquant une piétonne et un autobus du RTL à Longueuil
Un accident mortel impliquant une piétonne de 12 ans et un autobus du Réseau de transport de Longueuil (RTL) s’est déroulé vers 7h30 mercredi matin, à l’intersection du boulevard Roland-Therrien et du chemin du Tremblay, à Longueuil.
La conductrice de l’autobus impliqué dans l’accident a été transportée dans un centre hospitalier pour y traiter un choc nerveux. Pour le moment, les autorités n’ont pas indiqué de détails quant au déroulement de l’accident.
La porte-parole du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), Mélanie Mercille, indique que depuis 2018, un seul autre accident mortel est survenu suite à la collision entre un autobus et un piéton. L’événement s’était alors produit à Boucherville, le 11 décembre 2018, à l’intersection de la rue d’Argensson et du boulevard Marie-Victorin.
Par voie de communiqué, le RTL a indiqué que sa direction « tient à exprimer toute sa sympathie aux proches de la victime. Une enquête est en cours et le personnel du RTL y collabore pleinement; dans ce contexte, la direction ne fera pas d’autre commentaire. »
Le président du syndicat des chauffeurs du RTL, Marc Gingras, a également tenu à offrir ses condoléances ainsi que celles de ses collègues aux proches de la jeune piétonne. « On évite ce genre d’accident à tous les jours et on ne veut même pas imaginer ce que ce doit être d’être impliqué dans un tel événement », indique-t-il.
Sécurité au coeur de la formation
Pour être conducteur d’autobus au RTL, les candidats suivent d’abord une formation initiale de plusieurs semaines. Celle-ci est elle-même suivie de formations complémentaires, qui ont toutes en commun de prioriser la sécurité de tous les usagers de la route. Plusieurs des personnes qui choisissent de travailler au sein d’un service de transport comme celui de Longueuil ont également déjà obtenu un permis de conduire des véhicules de classe 2. Cela fait en sorte qu’ils sont notamment autorisés à conduire des autobus aménagés pour le transport de plus de 24 passagers et ont une expérience de conduite accrue dans le cadre de leur emploi.
À savoir si des technologies que l’on retrouve sur des véhicules personnels, comme le freinage anti-collisions ou le détecteur d’angles morts seraient des outils utiles pour assurer davantage de sécurité avec les autobus, M. Gingras indique qu’il ne peut s’exprimer à savoir si la technologie est prête pour ces véhicules, mais que « ce sont des choses qui sont toujours regardées. » Il mentionne aussi que « malgré tout ce qui pourrait être mis en place, il n’y a malheureusement pas de risque zéro » et que des accidents – bien que déjà très rares- pourraient survenir même en ayant de multiples technologies de sécurité supplémentaires.