« Bon capitaine de son corps » reçoit 6 750 $
École Jacques-Rocheleau
L’École Jacques-Rocheleau, à Saint-Basile-le-Grand, a reçu une donation de 6 750 $, provenant de trois organismes de la région, pour son projet « Bon capitaine de son corps », lequel retient les services d’un ergothérapeute auprès des élèves de maternelle.
Le projet en est à sa deuxième année d’exercice. L’année scolaire 2010-2011 a d’abord été une année pilote. Néanmoins, le projet a porté ses fruits; des 218 enfants de maternelle qui fréquentent l’établissement, une bonne trentaine d’entre eux ont été retenus par l’ergothérapeute pour un suivi plus rigoureux. En l’espace de quelques rencontres, de nettes améliorations ont été remarquées par les professeurs de première année qui enseignent aujourd’hui à cette cohorte.
« Des corrections au niveau de l’attitude posturale, de la motricité fine, de la préhension des crayons et du balayage visuel ont dès lors été perçues. C’est signe que notre projet fonctionne et qu’il a toutes les raisons d’exister », d’évoquer Claude Lapointe, directeur de l’école primaire.
Réunir la communauté autour d’un projet commun
Pour poursuivre son projet cette année, l’établissement scolaire devait rassembler 8 500 $; de là la participation des trois organismes communautaires. Le Centre d’action bénévole de Saint-Basile-le-Grand (CAB) a remis un chèque de 4 250 $, leClub Richelieu de Saint-Basile-le-Grand, un montant de 1 000 $, et le Club Lions de la Vallée Richelieu, 1 500 $. La différence (1 750 $) est divisée parmi les trois écoles primaires grandbasiloises, qui ont apporté leur contribution.
Pour ces trois organisations, leur implication respective est signe que la communauté peut très bien se réunir autour d’un projet commun. « Si on permet à un enfant de bien se réaliser tôt à l’école, celui-ci aura plus de chance d’aimer les études, de développer son autonomie et, à long terme, d’exercer un métier qui lui plaît », souligne Line-Marie Laurin, présidente du Centre d’action bénévole de Saint-Basile (CAB).
« Quand on a entendu parler de ce projet, on a sauté dedans à pieds joints. C’était essentiel pour nous de s’y rallier », ajoute pour sa part Jacques Théroux, président duClub Richelieu de Saint-Basile-le-Grand.
La Commission scolaire des Patriotes met déjà à la disposition de ses établissements les services de psychologues, d’orthothérapeutes, d’orthophonistes et de psychoéducateurs. Selon M. Lapointe, il manquait d’autres professionnels pour évaluer l’aspect « physique » des élèves. « Les ergothérapeutes nous apportent une autre vision du comportement de nos élèves. Au cours des dernières décennies, le préscolaire a été trop souvent vu comme l’enfant pauvre de notre système. Avec un bon programme d’ergothérapie, les jeunes développeront toutes les habiletés nécessaires à une bonne poursuite de leur cheminement scolaire », a-t-il conclu.