Sainte-Julie : l’exposition de Richère Francoeur à la bibliothèque municipale

Les œuvres de Richère Francoeur sont exposées à la bibliothèque municipale de Sainte-Julie jusqu’au 29 novembre prochain avec les photographies de son amie Kim H. Hurteau.

L’artiste peintre, originaire de Granby, a été approchée par la bibliothèque pour exposer une dizaine d’œuvres avec une autre personne au mois de novembre. Elle a alors sauté sur l’occasion pour inviter son amie photographe à se joindre à elle pour cette exposition. 

C’est par le soutien et la reconnaissance de ses amies que Mme Francoeur s’est lancée dans l’exposition et la vente de ses œuvres. « Durant la pandémie, j’ai pris le temps qui nous était imposé pour peindre. Je créais une ou deux toiles par semaine. J’ai gagné en confiance et j’ai diffusé mon art à mon entourage. Il y a vraiment eu un engouement de mes proches et de mes amis. C’est cette appréciation-là qui m’a poussée à vouloir partager davantage mes œuvres. »

L’artiste peint des animaux sauvages et des chevaux. Ses sujets, inspirés de plusieurs photos, sortent toutefois de son imaginaire. « J’accorde beaucoup d’importance au respect du réalisme et des proportions. C’est pourquoi je fais des recherches pour être fidèle à l’animal. La posture, la couleur, le regard, c’est toutefois mon imaginaire qui m’apporte au résultat. »

« Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un crayon, pour colorier ou pour dessiner, dans les mains. » – Richère Francoeur

Depuis l’enfance

L’amour de ses sujets émane de sa jeunesse. Son rêve d’enfance était de devenir vétérinaire. C’est son admiration pour les animaux qui se transmet aujourd’hui, non pas par son métier, mais par sa passion. Enfant, elle a aussi fait de l’équitation western. D’ailleurs, elle continue d’aller, parfois, à l’écurie quand l’occasion se présente. Cette activité encore présente dans sa vie démontre son amour pour les chevaux. 

Ce ne sont pas seulement les sujets qui découlent de son enfance. « Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un crayon, pour colorier ou pour dessiner, dans les mains. Ça coule dans ma famille et je suis heureuse d’avoir hérité de cette passion », mentionne-t-elle.

En 2008, Mme Francoeur a toutefois troqué ses crayons contre des pinceaux pour embrasser un nouveau médium, celui de la peinture à l’huile. « J’avais déjà fait de la peinture à l’acrylique, mais ça sèche très rapidement, il faut être précis. Quand j’ai découvert la peinture à l’huile, j’ai tout de suite accroché. »

Elle arrive par ailleurs à des rendus qui la surprennent elle-même après avoir peaufiné sa technique depuis plus d’une quinzaine d’années. Le fond de l’une des toiles exposées à la bibliothèque de Sainte-Julie est une très grande réussite pour l’artiste. Un manchot empereur est superposé à un fond bleu avec un effet aquarelle. « Je voulais un fond neutre épuré. J’ai donc donné un effet aquarelle avec ma peinture à l’huile. C’était tout un défi, mais je suis très fière de cette toile », mentionne-t-elle, avouant que c’est l’un de ses coups de cœur de la présente exposition.

Un hiver pour créer

La présence de ses œuvres à Sainte-Julie marque la fin de sa saison d’exposition. Toutefois, elle prévoit déjà être de retour l’été prochain avec de nouvelles œuvres pour les différents symposiums de sa région. Elle et son amie Kim H. Hurteau planifient refaire ensemble une exposition. « Pendant l’hiver, je consacre plus de temps à mon art. J’ai une douzaine de toiles qui attendent que je les termine chez moi. Il ne manque jamais de projets », avoue-t-elle.