Saint-Basile: le terrain de basket du parc du Ruisseau partagé
Les joueurs de basketball à Saint-Basile-le-Grand doivent partager leur terrain avec les joueurs de pickleball selon un horaire préétabli.
Le terrain de basketball, situé au parc du Ruisseau, est le seul sur le territoire de Saint-Basile. Depuis l’investissement pour l’achat de deux paniers rétractables installés l’été dernier, les adolescents ne vont plus à Saint-Bruno-de-Montarville pour pratiquer leur sport, constate William Archambault. « Le feedback que l’on reçoit depuis leur installation est incroyable. Les jeunes adolescents sont contents de pouvoir jouer dans leur ville », explique l’ancien athlète de basketball résidant à Saint-Basile-le-Grand depuis 12 ans.
Bonifier le terrain
Il témoigne que sa petite fille de sept ans, qui joue avec ses amies au basketball, peut dunker en raison des paniers rétractables. « Il y a eu un excellent travail de fait cet été pour valoriser le terrain de basket », mentionne-t-il. Il souhaite toutefois que la Ville continue les investissements dans ce sport en forte croissance.
Pour l’ancien athlète, il est important que la Municipalité aille au bout du projet, notamment en terminant la peinture des lignes, en investissant dans une nouvelle surface et en ajoutant des estrades près du terrain pour bonifier et créer un espace de jeu adéquat. Il rappelle que la Ville, lors de la construction du planchodrome, a promis de refaire le terrain de basketball. « À Saint-Basile-le-Grand, la Ville investit beaucoup dans les infrastructures sportives et c’est souhaitable qu’elle continue à le faire pour permettre aux jeunes de faire de l’activité physique. »
D’ailleurs, le résident a fait prévaloir son point de vue lors de la plus récente séance ordinaire du conseil municipal, le 4 novembre dernier. Les suggestions de M. Archambault ont bien été prises en note, a mentionné au même moment Yves Lessard, maire de Saint-Basile-le-Grand.
Horaire respecté
Les jeunes doivent cohabiter avec les joueurs de pickleball. Le terrain est réservé à ce sport, selon un horaire, lors de la saison estivale. « Si l’on veut amener nos jeunes à décrocher des écrans et les rendre actifs, il ne faut pas être trop restrictif et permettre l’accès en tout temps à l’activité physique qui leur plaît », plaide M. Archambault, lui-même joueur de pickleball.
« On ne veut pas empêcher le pickleball d’avoir lieu, loin de là. On souhaite seulement que les deux sports n’aient pas à partager le même terrain », explique l’ancien joueur de basketball.
Pour Lise Langlais, présidente du Club de pickleball de la Vallée-du-Richelieu, le partage de la surface se passe bien. « Les jeunes, tout comme nos membres, respectent bien l’horaire affiché. » Elle aimerait toutefois que son sport ait son propre espace alloué. « Nous devons apporter les filets. Ça ne permet donc pas aux joueurs de venir lorsque le terrain n’est pas utilisé par le basket », explique-t-elle.
Les joueurs de pickleball, autre sport en croissance dans la région, ont accès à sept courts durant la saison estivale. Trois sur le terrain de basket du parc du Ruisseau et quatre sur un terrain de tennis. Pour le Club de pickleball de la Vallée-du-Richelieu, il y aurait aussi une plus-value d’avoir une surface différente que celle en asphalte. « Une surface comme un terrain de tennis est beaucoup plus intéressante, mais ça fonctionne tout de même », mentionne Mme Langlais, reconnaissante de la présence de la Ville pour l’entretien et le maintien de la propreté du terrain de jeux. « Chaque fois que l’on arrive, il n’y a aucun déchet, tout est bien entretenu. »