Proanima : en région et maintenant à Montréal

Les services animaliers de Proanima s’étendront à Montréal en 2026. Déjà présent dans 14 municipalités, dont Saint-Bruno-de-Montarville et Sainte-Julie, l’organisme croît à la vitesse de sa réputation. 

« Nous sommes très fiers d’annoncer un nouveau partenariat avec la Ville de Montréal pour prendre en charge la gestion animalière sur l’ensemble de son territoire », d’indiquer l’organisation à but non lucratif. 

L’objectif est d’ouvrir un nouveau refuge animalier dès janvier 2026.

« Ce nouveau chapitre est une occasion de réaliser notre mission à plus grande échelle, celle d’inspirer et de sensibiliser l’être humain au respect et au bien-être animal, une personne, une communauté et une ville à la fois », d’indiquer au journal Anny Kirouac, directrice de Proanima.

Économie d’échelle

Lorsqu’on demande à Mme Kirouac si les services offerts par Proanima en 2026 à Montréal n’auront pas une influence négative sur les autres villes déjà desservies par l’organisme, elle répond sans hésiter que, bien au contraire, « c’est une très bonne chose pour notre organisation. Cela nous permettra de partager les coûts fixes, de trouver des ressources spécialisées plus complètes. La mise en commun de notre savoir-faire et de nos ressources avec celles de la Ville de Montréal et de la SPCA de Montréal nous permettra de bâtir une nouvelle équipe de 150 personnes pour Proanima Montréal et d’offrir des services bonifiés aux 14 municipalités avec qui nous travaillions déjà ».

Ressources humaines

Comme pour toutes les entreprises, trouver du personnel est aussi un défi pour Proanima. Un élément que l’OBNL considère déjà et qui ne lui fait pas peur. « Ce qui joue en notre faveur, c’est le lien que notre personnel a avec les animaux. La famille Proanima, ce sont des gens de cœur, ce sont de bonnes personnes que l’on garde avec nous. Voir cela m’émeut toujours », explique la directrice. 

Depuis 2012, date de la création de l’entité, ce sont déjà plus de 36 000 animaux qui ont pu être sauvés.

« Nous sommes enthousiasmés et plus motivés que jamais de savoir que nous pourrons sauver des milliers d’autres petites bêtes qui en ont besoin et de servir avant tout des citoyens », de conclure l’organisme.