Saint-Bruno: la population de chats errants sous contrôle dans la région
La population de chats errants semblerait sous contrôle sur le territoire de Saint-Bruno et dans les alentours, selon l’organisation à but non lucratif Proanima.
Sur des réseaux sociaux dans la région, plusieurs citoyens rapportent des chats abandonnés ou errants sur leurs terrains. Or, pour Vincent Paradis, docteur vétérinaire chez Proanima, il s’agit d’une préoccupation citoyenne toujours plus visible à l’automne quand les températures baissent. « Avec la tombée des feuilles et le froid, on voit plus les chats se déplacer. »
Programme de stérilisation
Toutefois, selon les analyses de l’organisme, aucune indication ne laisse croire qu’il y aurait plus de chats errants. Les demandes faites à cet égard sont, à l’inverse, à la baisse cette année en comparaison avec l’année dernière.
Proanima travaille en prévention et en éducation auprès des populations de chats. L’organisme a mis sur pied un programme de stérilisation pour réduire le bassin de population des chats sauvages.
Sur les réseaux sociaux, quelques propriétaires dont le chat se promène à l’extérieur font face à certains commentaires désobligeants. Ç’a été le cas de la propriétaire de Melchior, qui a vu son chat sur l’une des publications du Spotted Saint-Basile-le-Grand.
« J’ai été extrêmement surprise par l’engouement des citoyens de Saint-Basile-le-Grand pour le sauvetage des chats. J’ai reçu tellement d’appels sur mon chat. J’ai même dû mettre un message sur les réseaux sociaux pour le présenter puisque tout le monde pensait qu’il était perdu, tout le temps », mentionne-t-elle, d’une part rassurée de constater cet engouement et, d’autre part, déçue de lire certains commentaires « moins agréables ».
Bonnes intentions
Pour le vétérinaire, il y a un risque de prendre soin d’un chat présumé abandonné ou sauvage. « Il faut laisser le chat retrouver son chemin. Sinon, le chat va revenir tous les jours », mentionne-t-il. Toutefois, si les citoyens s’inquiètent et qu’ils ont des doutes sur son état de santé, il les invite à contacter les ressources accessibles. « Les gens sont bien intentionnés, mais ça ne veut pas dire que l’on va bien le faire. Il y a une manière de procéder pour aider. »