Saint-Bruno : un don pour des ballons
L’école Monseigneur-Gilles-Gervais, à Saint-Bruno-de-Montarville, s’est vu remettre un don de 1780 $ à la suite du Grand défi Pierre Lavoie.
« C’est un gros montant! » mentionne, ravie, l’enseignante en éducation physique à l’école primaire Mgr-Gilles-Gervais, Julie Grisé.
Un total de 1000 km
L’équipe de cyclistes, formée de Martin Panneton, Éric Catala, Audrey Lemieux, Sébastien Paillé et Nathalie Panneton, a roulé 1000 km. L’objectif était d’accumuler 13 500 $ pour les maladies orphelines. L’excédent était consacré à l’école de Saint-Bruno-de-Montarville.
« En mai, nous avions annoncé notre campagne de financement pour le Grand défi Pierre Lavoie. Nous avions décidé de remettre les surplus à l’école Mgr-Gilles-Gervais », explique le courtier Martin Panneton.
Pendant trois jours, du 14 au 16 juin, 215 équipes de 5 cyclistes ont parcouru une distance de 1000 km segmentée en 12 étapes.
Chaque groupe doit s’associer à au moins une école primaire de son choix pour l’inciter à s’inscrire au défi des Cubes énergie du mois de mai et pour exercer une forme de parrainage auprès des jeunes en matière de saines habitudes de vie.
« Je suis de Saint-Bruno-de-Montarville. J’ai fait mon école primaire ici », confie au journal Les Versants Martin Panneton, quelques minutes avant la remise du chèque. L’événement se déroulait dans le gymnase, lequel était rempli d’une centaine d’enfants.
« C’est une belle façon de redonner à sa communauté », ajoute celui qui s’est initié une première fois au Grand défi Pierre Lavoie en 2015. « On m’avait lancé le défi d’arrêter de fumer. »
Une petite vidéo du défi a été présentée aux jeunes et ensuite, le chèque de 1780 $ a été dévoilé sous une salve d’applaudissements et des cris de joie.
« Vous êtes un exemple pour les jeunes, un exemple de persévérance. J’espère que ça vous donne de bonnes idées pour vos saines habitudes de vie », de lancer Julie Grisé à l’adresse des enfants sur place.
Pour des ballons
La somme remise à l’établissement scolaire permettra de faire l’acquisition de matériel sportif. Plus particulièrement des ballons. « Nous allons faire des achats afin de renflouer la réserve de ballons. Il y en a qui sont dus pour être changés », fait savoir l’enseignante en éducation physique, qui évoque des ballons en mousse, des ballons de soccer et de volleyball.
« Nous souhaitons aussi nous procurer l’équipement pour un nouveau sport, peut-être pour du pickleball », dit-elle. Selon Julie Grisé, le don de 1780 $ est considérable, puisque son budget annuel pour de l’équipement sportif représente « beaucoup moins que la moitié de ça ».
Le CSSP commente
D’après le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP), que le journal a contacté, il n’y a pas de budget spécifique pour l’achat d’équipement sportif. Du moins, pas de la part du CSSP. « Les écoles reçoivent un budget global. C’est ensuite le choix de chaque école d’attribuer les sommes, selon leurs besoins spécifiques. Instruments de musique, équipement sportif, mobilier… », précise l’équipe des communications du CSSP.
Au secondaire, le budget alloué prend en considération la superficie de l’école et le nombre d’élèves qui la fréquentent.
Au primaire, c’est différent. Un montant de base est fixé pour toutes les écoles. Puis le nombre d’enfants est considéré. « Globalement, le CSSP alloue une somme de 1 500 000 $ à l’ensemble de ses établissements scolaires, soit les écoles primaires, les services de garde, les écoles secondaires et les centres, pour l’achat d’équipement en général, incluant les équipements sportifs ou autres », souligne l’équipe des communications.