Chronique engagement environnemental : les feux sans joie 

Ces dernières années ont été témoins de bien des catastrophes. Parmi elles, on retrouve les feux de forêt, qui ont affecté l’entièreté de la planète. L’année 2023, en particulier, a été une année record tant pour le nombre de feux que pour la superficie de forêt qu’ils ont détruite. Au Québec, 6600 incendies ont été déclarés, consumant 18,4 millions d’hectares de terrain. Il va sans dire que les changements climatiques ont beaucoup à voir dans cette hausse alarmante du nombre d’incendies par année.

La hausse des températures crée un climat plus propice aux feux de forêt. De plus, l’augmentation du mercure crée de plus en plus de sécheresses partout à travers le monde, y compris au Canada, un pays de climat normalement humide. Ce n’est donc pas étonnant que notre pays soit le plus touché par les feux de forêt. Il est normal que quelques incendies surviennent à l’occasion, mais les statistiques ont augmenté radicalement. Il s’agit là d’un grave problème, car ces feux réduisent en cendres l’écosystème d’une variété d’espèces essentielles à la biodiversité. Les oiseaux vivant dans les bois sont décimés, les animaux comme les cerfs, les orignaux, les renards et tant d’autres sont anéantis par les flammes. C’est sans compter la perte de tous ces arbres, desquels nous dépendons, car ils renouvellent la qualité de l’air que nous respirons. Sans eux, la vie serait impossible sur Terre. Si le nombre de feux continue de croître, c’est toute la biodiversité qui en subira les répercussions. Mais que pouvons-nous faire pour empêcher cela?

Des solutions sont accessibles, tant aux citoyens qu’aux municipalités. À l’échelle du quotidien, vous pouvez limiter l’utilisation de produits inflammables ou vous abstenir de faire des feux de camp en période de sécheresse. Vous pouvez également faire des dons à des associations qui luttent contre les incendies forestiers. Il est certain que les sinistres les plus dévastateurs ne peuvent pas être empêchés par des actions aussi simples, mais celles-ci ont tout de même une incidence. La meilleure chose à faire, cependant, est entre les mains des gouvernements. Il faudrait limiter les zones industrielles, comme les usines, à proximité des bois, surtout celles qui génèrent de la chaleur ou des débris combustibles tels que le rejet de vernis inflammable ou de la sciure de bois. C’est souvent cela qui engendre des incendies. Pour finir, bien que nous ne puissions rien contre les sinistres causés par la foudre ou les éruptions volcaniques (bien qu’elles soient rares au Canada), nous avons le pouvoir de ne pas en créer davantage. Et il est essentiel de l’utiliser, ce pouvoir, car les feux de forêt sont un grave problème de notre temps.

https://www.environnement.gouv.qc.ca/air/feux-foret/feu-foret-qualite-air-2023.pdf https://www.quebec.ca/securite-situations-urgence/urgences-sinistres-risques-naturels/quoi-faire-avant-pen dant-apres-urgence-sinistre/feu-de-foret