Montérégie : trois appuis à la CMM pour protéger les Montérégiennes

Les villes de Sainte-Julie, de Saint-Basile-le-Grand et de Saint-Bruno-de-Montarville appuient la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) dans sa démarche d’obtention du statut de paysage humanisé des collines Montérégiennes.

La CMM souhaite protéger les Montérégiennes, qui comprennent dix collines, dont cinq situées dans son territoire, soit les monts Royal, Saint-Hilaire, Saint-Bruno, Rougement et les collines d’Oka sur la Rive-Nord.

Les collines Montérégiennes possèdent une grande valeur emblématique, patrimoniale et naturelle, qui contribue à l’attractivité du grand Montréal et à la qualité de vie de la population.

« Il est important de protéger les Montérégiennes en raison des pressions accrues qu’elles subissent, compte tenu de leur importance pour la biodiversité au sud du Québec, de leur importance historique et culturelle dans l’évolution du paysage, de même que de leur rôle économique et récréotouristique indéniable », mentionne Alexandrine Gemme, greffière adjointe de la Ville de Sainte-Julie, lors de la plus récente séance ordinaire du conseil municipal, le 7 octobre dernier.

Près de 125 millions d’années

La Ville de Saint-Basile a également adopté cet appui, le 7 octobre, lors de sa séance ordinaire du conseil municipal. « Depuis quelques années, il y a un travail très important fait par les municipalités qui sont limitrophes aux collines Montérégiennes. Nous avons deux collines très importantes ici, soit le mont Saint-Bruno et le mont Saint-Hilaire », précise Yves Lessard, maire de la Ville, avant la présentation de l’appui.

La Ville de Saint-Bruno a, quant à elle, adopté cet appui lors de son conseil municipal du 17 septembre 2024.

Les collines Montérégiennes ont environ 125 millions d’années et elles préservent plus de 300 espèces fauniques. De son côté, la flore englobe entre 500 et 800 espèces végétales, selon le Plan d’action pour la reconnaissance et la protection des collines Montérégiennes (PARPCM).

Quinze actions

Selon le site du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), « un paysage humanisé vise la protection de la biodiversité d’un territoire habité, terrestre ou aquatique, dont le paysage et les composants naturels ont été façonnés, au fil du temps, par des activités humaines en harmonie avec la nature ».

Le PARPCM de la CMM prévoit 15 actions qui visent la conservation de la biodiversité, mais également celle des paysages et des valeurs culturelles bénéfiques à cette biodiversité.