Animaux abandonnés : un indice des difficultés
L’organisme Proanima ne trouve pas assez d’adoptants pour le nombre d’animaux qu’il héberge. Une situation anormalement importante en cette période de l’année.
Proanima, un organisme à but non lucratif (OBNL) œuvrant pour le bien-être animal et desservant 14 territoires de la Rive-Sud et de la Montérégie, dont Saint-Bruno-de-Montarville et Sainte-Julie, connaît actuellement une situation inquiétante.
« Nous ne trouvons pas d’adoptants cet été », indique au journal Patricia Durocher, porte-parole de l’organisme.
La période estivale est bien connue des refuges pour être une saison où les nombreux locataires arrivent en grand nombre. Les adoptants sont généralement au rendez-vous, mais pas cette année.
« Cela fait depuis un petit moment que l’on observe cette tendance, mais là, on est arrivés à un niveau rarement atteint. Les gens nous répètent depuis un moment que c’est difficile pour eux. Là, on s’en rend compte », précise Mme Durocher.
L’offre de qualité n’a jamais été aussi bonne au refuge, mais les nouvelles familles arrivent au compte-gouttes.
Sondage
Pour tenter de trouver une explication à cette situation qui engorge le refuge, Proanima a effectué un sondage sur ses plateformes. « Ce qu’il en ressort, c’est que les gens rencontrent des difficultés pour trouver un hébergement acceptant les animaux. Les frais vétérinaires sont aussi une raison, car ils ont explosé ces derniers mois. »
L’OBNL, qui collabore avec d’autres refuges ou encore avec des animaleries pour placer les nouveaux arrivants, indique au journal que ces entreprises rencontrent les mêmes difficultés.
« Nous avons forcément un problème de place. Nous mettons tout en œuvre pour placer les animaux que nous recevons. Actuellement, nous avons 80 animaux dans des familles d’accueil. » L’établissement héberge actuellement plus de 250 locataires.
Aujourd’hui, Proanima compte 60 animaux qui sont disponibles pour se trouver une nouvelle famille.
C’est ainsi que Proanima lance un appel au public pour venir adopter. « Nous avons une grande population de chats. Il y a beaucoup de lapins abandonnés. On retrouve même en pleine nature des colonies de lapins domestiques qui se sont développées. Un problème que l’on ne voyait pas avant la pandémie. »
Il est possible de connaître toutes les modalités d’adoption sur le site de l’OBNL à www.proanima.com