Un espoir de Saint-Bruno au basket féminin
Julia Ferron a fait partie des 40 sélectionnées au Game Point ALL-STAR Juvy girls 2024, un groupe réunissant les meilleures joueuses de basketball de la province. Elle n’a pas été de la dernière sélection de 22 joueuses.
Julia a 17 ans. Elle finit son secondaire au collège Notre-Dame-de-Lourdes à Longueuil. Elle ira l’année prochaine au cégep et compte bien continuer de jouer au basket du haut de ses six pieds.
Mais entretemps, elle a été sélectionnée parmi les 40 meilleures joueuses de basket au Québec en juvénile. « Game Point, qui est l’entreprise qui organise l’événement, a fait cette première sélection. Julia a été ravie d’apprendre qu’elle en faisait partie. Ils vont en choisir finalement 22 pour participer à l’événement le 15 juin », explique son papa, Dominique Ferron. Au bout du compte, Julia ne fera pas partie de la dernière sélection, mais le choix a été très difficile.
Game Point
C’est la quatrième année que Game Point organise ce qui s’apparente au match des étoiles du basket québécois. Le premier objectif de l’entreprise est de faire la promotion du basketball dans la province en offrant des services permettant aux jeunes de s’épanouir, de développer leur technique en mettant de l’avant des actions visant à débloquer le potentiel sportif d’une jeunesse qui n’attend que de saisir les occasions qui s’offrent à elle.
Pour Serge Kalala, cofondateur de Game Point, son entreprise est une « plateforme de visibilité pour les joueurs et joueuses de basket au Québec. Il y a beaucoup d’athlètes en Ontario dans ce sport, mais les athlètes québécois manquent de visibilité alors qu’ils ne manquent pas de talent ».
Pour sélectionner les 40 meilleurs athlètes, filles et garçons en juvénile et au cégep, Game Point a parcouru le Québec et visionné des matchs. « Le 15 juin, on rassemblera les meilleurs athlètes dans un même gymnase et ils s’affronteront dans un match de leur catégorie. Des recruteurs seront sur place et le public est invité à venir voir ce spectacle. »
Julia n’a pas passé la dernière coupure, mais être dans les 40 meilleures filles du Québec au basketball est loin d’être anodin. « C’est déjà très bien d’arriver à cette étape. Un comité que nous formons a sélectionné 22 joueuses dans cette catégorie. Ça a été très difficile à faire, parce qu’elles sont toutes bonnes à ce stade », rappelle M. Kalala. Les 22 joueuses formeront, le 15 juin, les deux équipes qui s’affronteront.
Visibilité gratuite
Le spectacle, qui devrait montrer ce qui se fait de meilleur au Québec en ce moment, se déroulera le 15 juin dans le gymnase de l’UQAM. Les portes s’ouvriront au public à partir de 13 h, et le premier match aura lieu à 14 h.
Les prix des billets varient entre 20 et 40 $ et ils peuvent être achetés sur le site de Game Point. « Nous avons une belle visibilité sur les réseaux sociaux, où nous réunissons plus de 17 000 abonnés, et l’événement est commandité », indique M. Kalala en précisant qu’il n’en coûtera rien aux joueurs qui feront partie des équipes. « Notre objectif est de mettre en lumière nos joueurs québécois qui ont du talent. » Il faut dire que l’une des missions de l’entreprise est de défendre l’accessibilité du basketball pour tous. « Game Point se fait un devoir de placer les jeunes les plus marginalisés au cœur de sa mission afin de s’assurer que tout un chacun a une chance égale de débloquer son potentiel dans ce sport et a la chance d’atteindre une pratique de haut niveau », peut-on lire sur le site de l’entreprise.
Basket féminin
Julia continue de vivre son rêve. « Elle était très contente lorsqu’elle a su qu’elle faisait partie des 40 meilleurs joueuses au Québec », explique son père. La Montarvilloise participe à l’effervescence du basketball féminin, qui bat tous les records aux États-Unis. « Les mentalités du basket féminin changent. On vient voir jouer les joueuses qui font le show. La finale féminine en NCAA a été plus regardée que la finale masculine aux États-Unis. Il y a des joueuses qui peuvent marquer désormais quasiment de la moitié du terrain », fait remarquer M. Kalala, faisant référence au prodige américain Caitlin Clark.
Jouer en division 1 de la NCAA, c’est, en tous les cas, toujours le rêve de Julia.